‘Vous avez 40 faire de nombreux sa-
crifices pour entreprendra ce long
voyage mais le but que vous vous pro-
poses en le faisant ent digne des plus
grands éloges. Pour les uns, c'est le
retour au foyer natal, pour les autres
c'eat La première visite au berceau des
+ ancêtres, pour tous c'est un pèlerinage
par lequel s'expriment la piété, la re-
connaissance et l'amitié, la foi, l'espé-
rance et la charité, C'est par votre
______ cuits des traditions.et de ls métoire
dés ancêtres que s'expriment votre pié-
té, votte reconnaissance et vatre ami-
tié et c'est par ce que vous tenez des
aieux et que vous pratiquæ que s'ex-
Driment votre foi, votre espérance et
votre amour. Vous avez éabli votre
patrimoine dans l'Ouest et Îà, vous le
défendez. Vous défendez votré langue
“et votre foi.
F “Votre passage parmi fous nous est
une grande joie et une fière leçon.
Vous avez voulu vivre et vous vivez.
Vous venez maintenant réchauffer vo-
tre zèle au contact de la famille et
‘vous avez voulu commencer vôtre voya-
ge par la prière en venant vous age-
mouiller au pied de cet autel. Votre
confiance ne sera pas déçue et vos
prières ne seront pas inutiles. Nous
demandons à Dieu de bénir votre voya-
£ge et de vous protéger, tous et chacun
de vous.”
R. P. Langlois, O.M.I.
Le R. P. Ubald Langlois, O.M.I., ré-
déctèur en ëhef du Patriote de l'Ouest
à Prince-Albert, répond aux éouhaits
de bienvenue de Mgr Deschamps.
“Dieu seul a pu faire le coeur de
l'homme assez grand, dit-il, pour con-
tenir l'émotion et les larmes de joie
dont nos âmes sont pleines en ce mo-
ment. Vous Lous avez reçus comme
toute leur vie l'effort soutenu et béroï-
que de l'apostolat. C'est lui qui a
permis au Père Lacombe de se dé-
vouer pendant 76 ans aux missions de
làbas. , : ;
“Nous vous remercions, Monsel-
gneur, de votre bienventde et quand
nous remercions les titulaires de cette
église métropolitaine, c’est tout l'Ouest
r catholique à genoux qui vous remercie
parce que nbus nous souvenons du
sang catholique et français fourni à
l'Ouest par votre Eglise. £
“Dieu ne permettra pas que l'effort
des premiers missionnaires de l'Ouest
soit Inatile et nous voulons obtenir de
Dieu qu'il soutienre, par ses prêtres,
par pierre. Il y a 80
de se bâtir une Eglise
il est allé chercher, sa nation
apostolique, la France, les ouvrier:
dont il avaît besoin pour tailler l'âme
de nos Indiens. De ce nombre ont été
les Provencher, les Taché, les Lañè-
che, les Grandin. La croix des clo-
chers de l'Ouest indique aujourd'hui
les étapes de leurs calvaires.
“Mai Dieu voulait dayantage, il ap
peln dés Quatre coins -46"Wf térre 1és
peuples les plus disparates. Il se ser.
vit peut-être pour les amener là-bas
de la cupidité. Mais il est à la gloire
immortelle de la race française d'u-
voir esquissé les premières beautés de
ce temple.
“Monseigneur, la race à laquelle
nous appartenons a été la première à
fournir à Dieu les ouvriers et les ma-
tériaux ce cette grande oeuvre de
l'Ouest et je ne vois pas comment Dieu
cesserait de nous considérer dignes de
porter son flambeau là-bas. Il ne nous
a pas marqués du signe de sa répro
bation, car grâce à Lui, nous avons
chez nous un grand nombre de voca-
tions raligieuses.
“Nous tournons aujourd'hui nos yeux
vers ros compatriotes des pays d'en
haut pour qu'ils nous aident dans 105
efforts pour préserver la survivance de
notre fol.”
Après ces courtes allocutions, Mgr
Deschamps a présidé à la cérémonie
de bénédiction du Très Saint-Sacre-
ment, assisté des chanoines Harbour
et Binette, puis les voyageurs de la
Survivance sont montés dans les nom-
breuses voitures mises à leur disposi
tionËpour se rendre à l'hôtel de ville
où a eu lieu la réception officielle.
LA RECEPTION A L'HOTEL DE VILLE
Allocution de M. Médéric Martin — Réponse de M. Henri
Lacerte et de M. J.-H. Lamarrè
Le maire Martin a fait les honneurs
de la ville à nos délégués au cours d'u-
ne réception officielle donnée dans la
grande salle du conseil municipal.
Les voyageurs de la Survivance sont
arrivés à l'hôtel de ville vers quatre
heures et demie, après une tournée de
la ville en automobiles gracieusement
mis à leur disposition par le comité
de réception; plus d'una centaine de
voitures ont ainsi transporté les visi
rs de la basilique au palais muni
cibal.
M. l'échevin Léon Trépanier a pré-
senté les voyageurs à M. le maire, qui
A prononcé” une brève allocution.
M. le maire Martin
» Uès le début, M. Martin félicite nos
compatriotes de l'Ouest du bel exem-
pie de solidarité qu'ils donnent à leurs
frères de l'Est. Si, dit-J, nos frères
des Etats-Unis avaient pris la route
‘de l'Ouest, au lieu d'émigrer aux Etats-
Unis, le peuple cansdien-français ne
serait pas ce qu'i est aujourd'hui, une
miporité dans le pays, mais bien une
nation forte qui en imyposerait par sdt
nombre et sa valeur sux autres ei
toyens qui nous entourent. Malheu-
reusement, !l en a té autrement, et
notre influence s'en troute bieu amoin-
érie.
Vous conservez là-bas nos meilleu-
res traditions et c'est là le grand mé-
rite de votre survivance; vous nous re-
venez pour puiser du courage à la
source de votre patriotisme, car vous
savez que la province-mère est la plus
grande des provinces de la Confédéra-
tion, à caûse de son esprit de loyauté
egyers les minorités. Vous savez qu'el- |,
le respecte toutes les nationalités et
toutes les croyances”@i qu'elle donne
l'exemple sur ce point à toutes les au-
tres races qui grandissent chez elle. Cet
esprit de tolérance fait la prospérité
de la province de Québec; il devrait
inspirer les autres afin d'arriver un
jour à réaliser l'unité nationale caha-
dienne.
M. J:H. Lamarre
M. Henri Lacerte a répondu, au nom
des visiteurs, en reprenant le thème
développé par le maire. Il déclare que
les Praute Conndices de l'Ouest se sont
faits les ardents apôtres de l'unité na
tionale ay cours de ces dernières ah-
nées. Puis il cède la parole à M. J-H
Lamarre, qui possède des terres en
Saskatchewan et, qui habite Montréat
la plupart du temps. A cause de cette
circonstance partieulière, M. Lamarre
est heureux de s'affirmer Canadien
tout court et (Canadien français ensüite.
des obstacies que rencontrent nos
patriotes dans l'Ouest et parle de la
Les excursionnistes sont reçus à diner :
ville de Montréal — Bienvenue de !
et réponse de M. Camille Fournier ;
à y venir au
et de les engager
de prendre la route
Montréal — Les voyageurs de la Sur-
vivance ont été reçus, lundi soir, à un
grand banquet qui leur était offert par
des autorités municipales de la métro-
pole.
En l'absence du maïre, M. l'échevin
Alfred Legault, matre-szppléant, pré
side le banquet, ayant à ses côtés les
priugipaux*directeurs\du voyage, entre
autres M. Henri Lacerte, magistrat de
police à Saint-Boniface; M. Camille
Fournier, président de l'Association des
instituteurs de langue française du Ma-
nitoba; M. Raymond Denis, président
de l'Association des Franco-Canadiens
de la Saskatchewan. Plusieurs éche-
vins et invités de la ville occupaient
les fauteuils de la table d'honneur.
.| d'Education des
En 1890, on dBchirait le pacte de la
Confédération Bour ravir aux Cana-
diens français lêurs propres écoies sé
parées. Ce régime dura jusqu'à 1896,
alors que nos éompatriotes obtinrent
l'arraggement Laurier Greenway qui
dura jusqu'en 1915, année qui vit ü
gouvernement fÿrovisoire remplir l'en-
gagement qu'il avait promis d'abolir
les écoles bilinguës du Manitoba. Les
Canadiens français, bondissant sous:
l'insulte, s'unirebt et prirent la déter-
mination de lutter jusqu'au bout. C’est
à cause de cette détermination et de
notre courage que NOUS AYONS survécu.
Soustrayant noS luttes à l'influence
des partis politiques, l'Association
Canadiens français
Au cours du repas, deux discours ont | du Manitoba est le seul moyen que nous
été prononcés, l'un par M. l'échevin
Legault et l'autre par M. Camille Four
nier, au nom des visiteurs: )
M. Camille Fournier
Au nom des Canadiess français de
l'Ouest, M. Camiile Fournier, président
de l’Association des instituteurs du Ma.
nitoba, apporte le salut fraternel des
150,000 Franco-Canadiens qui habitent
au delà des Grands Lacs, et en parti-
culier des 42,000 Franco<4-anadiens du
Manitoba.
Notre pèlerinage s’appell: le
de la Survivance. Ceux qui se rappel-
lent le passé et qui nous voient venir
en si grand nombre aujourd'hui, cons-
tatent que nous avons survécu. Le;
luttes que nous avons livrées au Mani-
toba ne vous sont pas inconnues. Qui
de vous r'a pas entendu parler de ce
qui s'est fait en 1870 au sujet de l'abo-
lition de nos Gcoles;
puis de 1870 à |en remercions.
avons trouvé côntre les assimiluteurs,
contre ceux qui veulent éteindre sur
les lèvres de nos fils le doux parler
de France. :
\ Un autre facfeur de la survivance,
ce fut la loyauté du groupe canadien-
français envers ses instituteurs. Nous
sommes loyaux aussi parce que nôus
nous sauvenons. Quand nous sommes
allés là-bas, noùs avons apporté avec
nous la devise de la province de Qué-
Manÿts *$. Nos. file. ec mme
de Mgr de Laval, de des Or-
meaux et des sacrifices de ncs pères.
Les Canadiens français du Manitoba
sont heureux de vous saluer et. vous
disent: Venez chez nous, aidezæsss :
toutes façons. Votre presse, ves gens
de profession nous afdént et &sss des
On prétend qu'à l'ouest
1890 pour le maintien de nos écoles sé | des Grands Lacs tous ceux qui parlent
Darées.
français sont perdus.
ü
Perdus, les mil-
La Survivance Française à Montréal
ln er © L:cursionnistes
ny pp du = epécis
Lee’ eme botegre
- À
AE
vôtres, se souviènnent de Champlain,
ce françaisé sut le sol de l'Amérique.
‘M. Fournier reçoit une ovation à la
fin de son discours; l'enthousiasme des
acclamations gagne rapidement toute
l'assistance qui se lève et chante: “Il
A gagné ses épaulettes”, puis entonne
l'hymne national :
QUE
_ LA LIBERTÉ :-
souhaite une bonne, heureuse et pro - ©
S
r à
. AU MONUMENT NATIONAL :
F4 e « Laskiies
Un jeune’Français | | ,
D - M. l’abbé Lionel Groulx et de M. Raymond Denis
M. Albert Pinel, ingénieur agricole, .
diplômé de l'Institut agricole de Fri-| Les pèlerins de la Survivance fran-
bourg, Suise, a été tellement émer. | caise ont été les hôtes de la Saint-Jenn-
veillé des possibilités de l'Ouést cana-| Baptiste, au Monument National. Ce
dien qu'il retourne en France pour | fut une soirée de famille: queiques dis-
trois mois, afin d'encourager ses amis | COurs, de la musique, du chant, une
de là-bas à venir s'établir avec lui | pièce du terrair. ‘
dens les plaines. M. Léon Trépanier, président de la
Arrivé au pays wk mois de juin, M. | Saînt-Jean-Baptiste, a souhaité la bien-
Pinel alla s'établir à Gravelbourg et | Yenue aux visiteurs. 11 leur a annoncé
de là visita toute la contrée environ- | que M. Henri Bourassa, retenu chez lui
mânte. “L'Ouest ‘st un pays merveil- | bar la maladie, ne pourrait parier.
leux, nous dit-il, et j'ai hâte d'7 retour- | “Vous aviez exprimé le désir d'enten-
ner avèc mes camarades de là-bas. J'ai | dre M. Bourassa, dit-il. II était au pro-
l'imention de me livrer avec eux à la |&ramme. Malheureusement, i] u'a pu
culture intensive et je vôis pour cette se rendre jusqu'ici” .
pärtie du Canada un avenir splendide | M. l’âbbé Lionel Groulx, directeur de
pour celui qui veut travailler. l'Action française”, a prononcé un
M. Pinel, qui‘est allé dans l'Est avec] vibrant discours qui a été très ap-
les voyageurs de la Survivance fran-| piaudi.
vais “et enchanté de son séjour en! M Henri Lacerte devait répondre
Canada. °J . au nom des visiteurs. Il a cédé 14
. LSSE LA
timent national, qui, avec son journal, .
a fait le plus péutêtre pour. sontenir
le courage de çeux qui sont à l'avant
Les pèlerins de la nce sont
profondément déçus de ne poufoir ex
primer directement à M. Bouraèssa leur
profonde reconnaissance, de ne pou-
voir lui dire que san. oeuvre n'4. pas
été stérile puisque la Survivance fran-
prochaine, le temps et l'éspace ne nous
permettant pas de leur rendre pleiné
justice pour ce numéro. :
les accompägtait au piano, L'oréhes-
52 ans de prêtrise. fi a d'abord fait l'éloge de M. Henri
rassa et de son journal.
MONTREAL — Une superfeie globa- | Les pèlerins du la Survivance fran-
ie d’environ deux cent millions d'acres | çaise voulaient entendre M. Bourassa
a été subdivisée dans l'Ouest canadien | non pas seulement parce qu'il est l'élo-
jusqu'à ce jour par le Service Topogre- | quence personnifiée, mais surtout par-
phique, ministère de l'Intérieur. ce qu'il est l'un des plus grands re-
présentants de la race, peut-être le plus
QUEBEC — M. Pérodeau, lieutenant | grand défenseur des minorités de lan-
&ouverneur,de {a province, s'embarque-| gue française en dehors de la province
ra le 2 pour l'Europe. de Québec. Sans faire de politique,
sans distinction de partis, les pèlerins
tiennent cependant à exprimer jleur
Les loges du Monument étaient 06
ce Nationale, de l'AC.J£C., de l'Asso-
ciation dés Etudiants, de ia Chambre
de Commerce, de l'Association <atholi-
que des Voyageurs de commerce, des
Syndicats catholiques et nationaux, de
l“Action française”, des chemins de
profonde admiration A celui qui a le | fer, du National, des Chevaliers de Co-
Plus fait peut-être pour éveiller le sen- | lomb et de la presse. P
A L'UNIVERSITE DE MONTREAL
TE DE
Allocutions de bienvenue de Mgr Piette et de M. Edouard
Montpetit — Réponse de M. le Dr J.-J. Trudel
Les yoyageurs de la Survivancc fran | race dans les plaines de l'Ouest, le
caise ônt été reçus mardi matin, à 11| souvenir des missionnaires et des dé-
hetres, à l'Université de Montréal. |fricheurs et, pour ce bien que vous noug
Mgr A.-V.-J. Piette, récteur de l'Unt- | faites, nous vous remercions avec effu-
versité, et M. Edouard Montpetit, se- | sion. ‘ 2
crétaire général, ont souhaité la bien-| Mgr Piette, après avolf annoncé aux
venue aux visiteurs, et le Dr Trudel, de | voyageurs de la Survivance que M,1
Saint-Boniface, a remer:ié les autort | Edouard Montpetit aura, l'année pro-
tés de l'Université au nom des voya-| chaine, la direction du voyage de l'Unt
geurs de l'Oupst. | versité de Montréal dans l'Ouest, ter-
Les doyens de presque toutes los fa | mine en souhaltent aux visiteurs un
cultés essistaient à la réception. heureux Noël et une bonne année,
M. Montpetit.,
Mor Piette M) Edouard Montpetit veut joindre
“ral que vous ne doutez| ,°s meilleurs souhaits de bienvenue -
Das de la particulière q de la bien-
et ceux des professeurs et à coux du
venue que nous vous sôühaitons ici,| ;ecteur de l'Université.
dit Mgr Piette. Vous allez entendre M assez compte
sur votre route à traveis la province ais ue GC Do
; | l'expression de bien beaux sentiments || On croit que l'Université reçoit
et vous retrouverez des souvenirs | chez elle quelques gens qui,
chers, vous reheontrerez des frères par après un stage plus où moins long, se
le sang, par l'idéal poursuivi, par les | j25cent dans ce qu'on est convenu d'ap-
arpirations vérs l'avenir et nous sou- peler le monde. Pourtant, YÜniversité
haftons que cela échauffe votre coeur. | st bien plus que cela, C'est elle qui
Ici, à l'Université de Montréal, nons | distribue à travers le peuple les com-
nous plaisons à penser que vous re- pétences, les hommes qui luttent avec
trouverez des personnes qui vous sont | ,ous, qui sont à vos <ôtés dans les mo-
apparentées par l'idée et le sentiment | ments difficiles. Voilà le premier rôle
qui vous ont déterminés à entrepren-| 4, l'Université et si elle n'exfstait pas,
dre ce phlerinage à travers le pays de nous n'aurions pes le bonheur de con
votre naissance ou de vos ancêtres, | iempler le spéctaclé qui nous frappe ‘
car l'Université de Montréal est non | aujourd'hui d'admiration.
seulement une le de patriotisme M. tpetit nûtres
éclairé, mais alle dent à organiser des PSE pet ds Lnaralidis
cours de patriotisme et c'est pour| puis vers les plaines. de l'Ouest et le
mieux faire comprendre ces cours que | travail accompli depuis 1880.
nous sommes allés chez vous depuis 11 rappelle que c'est à.ja France que
deux ans et que nous irons encore l'an | nous devons d'être ce que nous som
prochain. Depuis ces voyages, nous | mes, puisque ce sônt les Français qui,
sentons que nous sommes plus près de les premiers, ont découvert et colonisé
Vous, que nous sommes à vos portes | je Canada, “ des étrangers nous
et que nous sommes plus frères que | disent que nous Be pouvons ‘pas’ fon-
nous pouvions être auparavant. ‘| der de droits là-dessus, dit M. Mont
Nous tenons à vous remercier du | petit, je leur réponds que je ne veux
bien que vous faites à notre ince | pas céder devant cat argument. et j'ai
par votre visite; vous nous apportez |le droit de dire à ces compatriotes d'au-
un souffle nouveau de fierté nationale !ires langues que nous méritons d'être
en vous rappelant l'histoire de notre CA enivre en deuxième page)
, de
—
LE
va. Le 2 mg di ge .
a Sage 7 , Dr ve Ag ) Le
A PNUDE pour Lrédac: + $
Dr CN rh tas à ST ECHE
“e — ts
téhewan et de FT
M, Lacerte
| On dit eus: il. Poincaré, qui |:
‘À force des choses, une presse eéssentiel-|' et ancien élève de Chaplain. ee are
vligé. servir son pays, de
$ M Henri Lpcere réponde premier. lement militante. Elle ent tojours en, à —— de «ges fionoratrel qu'il DENTISTES. 7” À ,
du nom. des ‘visiteurs l'Ouest, et} évell pour signaler les dangers et eige noire Fran jé ustice commè
1 4 parle de l'oeuvre accomplie par l'Asso-| pour revendiquer les droits légitimes Delsn noire en ce pa Pal da. 2
1 avocat, a dé-procéder à de-sévères éeo-
cation d'Education des Canadiens fran-| de fotre vie catholique et française. Parts SR Ün écrin: shéssuins de | nomiies. -H a passe hs paraïtil, son
Gäis du Manitoba. 11 rend témoignage] Un ami constant et dévoué des Ca, ), nature-s'est prodfit dans la région | ehauffeur et renoncé à son-auto per-
À cette société, fondée 11 y a dix ans] nadiens de l'Ouest, M. Omer Heroux, | oniagneuse de Livrädols, dans le dé- | sonnelle.. Et l'on ajoute que, très bra-
par ‘un groupe de patriotes qui ont] suggérait récemment max voyageurs de
v- a, LES |
rterment du Puy-de-Dôme. Après une Poincaré fait ses éour-
sorts. M; Bédard ma Jève-pour |refhbli une tâche des plus ardues avèc | la Suryivance d'indiquer eux-mêthes la Le tempête phrog uné ile sur Lg es que met éconotni- je MDI TÈE .
Jen toubalts de bienvenue; 11 | le meilleur des succès. meilleare façon d'être aidés. : Mesda- |, et quand le vent s6 fut apaisé, on | quement à sa dispoïhion la “Société =
"go de recevoir, au nom dé Ja “Dans le Manitoba, dit-il, nous avons | mes et Messieurs, abonnez-vous à nos vit le 4ol recouvert d'une mince con: | des Transports en commun de la ré- 6 ps.#4 À y :
société des Artisans,-ses com- | été moins favorisés que dans les au- Journaux. Quand vous aurez senti}, je “neige noire” par dessus l'épais- sien perisienne”, c'est-à-dire en auto: ER F Dr À .
; %9"FOuest qui viennent jre-| tres provinces de l'Ouest, car depuis | passer Chaque semaine dans les pages |, couche de neige blanche. Les habt- bus et en tromways :: 1944 ave, Er Satat-Bontines :
# -wiei porolsses qui les ont | 1916, la langue fratiçaise n’a plus droit | de ches nous le frémissement de vie|{,nts de 2a région ne sé souviennent = ‘ one 82 330
| 4 ‘1 11-s0uligne le fait que le de cité dans les écoles du Manitoba. | francaise qui anime. nos paroisses et
. —
pas d'ayoir vu un aussi étrange phéno- TE nitetleé
|A sauvé le Canaëa| Aujourd'hui 11 y a plus de français.et | soulève nos espoirs, que de préjugés! one
Eéures de bureau: 9 h, ami, À 5h, pin ‘
- RE d' ndé”? 3 Le soir, sur fendez-vous L
} a été hadt de la pharmacie MéRuér |
p Il se donne uné mailleure formation | encore tenaces disparaîtront! Le Jour. ere Le —_ Go ve a ; a
4 Mer Mgr Lepailieur française grâce à ces hommés qui ont | nal français de l'Ouest, Mesdames &t é r- étrou
5 "G-M. Lapailleur, aumônter gé- | dirigé l'Aésociation d'Education du Ma- | Messieurs, ce sera ajors. pour veus Ce que touche annuellement émanant Tél.—Bureau: 28 700 . Rés: 81 642
à Bôclété des Artisans, ajôu- | nitoba. 1ls ont fait une grande oeuvre | comme la lettre hebdomadaire du frè- le président de la Répu- Paris — Le mp éfnmant ross, Dr A.-W: HOLDEN !
à noth de bienvenue et rap- | en s'occupant ainsi du blen-être êt sur-| re absent, mais non oublié, et de qui blique française : connu soûs le nom de “Grand Condé”, POUR TOUTES DENTISTE | .
YOYeBeurs de la *Léaisôn fran-| tout de l'Ame des petits enfanis dû Ma-{j'on dit avec amour et flerté: Ji est| ; ,. [ati qait été volé au châtean du Quel A ATES ; 44, EDIFICE :SOMERSET #
des ofganisateurs des Ari | nitéba.” bien toujours de la famille! Paris — Que touché annuellément le | d'Aumale, à brgrer À au D: Das - Winnipeg : i
Qüest canädien. 1] ânnon , président de la République? Le rap-| ment d'octabre, a été mgtrouvé. Deux 1;
le. éncours de. M. l'avpé| L& Prêsse française, preuve | ‘Les fils du Québec sont les
. vort du budget des finances noïs l'in-| des prétendus voleurs, Léon Kaulfer
aire colontsateut, 1e] et élément de survivance bienvenus dans l'Ouest laique: en premier-lieu, 18 “dotation” | et Eïhile Souter, qui étaiènt montés
g voyages 3" “Liaison fran-| Le président invite alors le R. P.| ML. Villeneuve parle à. son tour: |d4 président &e la République est de dans la tour du château au moyèn
C] d'u gb l'Ouest, l'ét pro- | 2-0. Plourde, O.M.I, à parler des oeu-| 3, qois d'abord, au début de ces ps Ayo francs; les frais de la “mai-| d'une éthelle, ont été arrêtés. On an:
voyageurs se partageront en | “res de has de l'Ouest; voici le
quelques remarques, accomplir un de-|son êu président”, 700,900 francs. En. | nonce qu'ils ont fait des aveux. Kauül-
texte de s é allocution:
QRETS SEAL
Cänada Church Goods Co. Ltd.
+149, Church St, Toronto
Dr JARJOUR
Gradué avec ue s sen air aa
féal et membre d EU NES
gièns dentistes de
4 voir qui m'est bilan agréable, c'est de | fin, le chapitre “frais de voyage, dé-|fer a/ dit-on, trop parlé et son indis- bind Soutien bugs: où ron 702, Ed, Great West __e _
L'une de es ler plus éloquen-| Vus saluer au nom de l'hon. Albert | placements, représétation", se monte | crétion l'a trahi. vous Droeurera gratuitement tous les: Téléphone 27 re h:
tes de 12/ sd nce de l'Ouèst, en |préfontaine, ministre de l'agriculture | éalement à 700,000 francs, ‘soit en| Le diamant rose, évalué à $2,000,000, que vous vous D SLR. verse 266, RUE MAIN . ges NNIFR@ i
méêyné témps que pyrust des éléments les | {ans le gouvernement du Manitoba. | tout 2 millions. a été trouvé dans une valise, On pré-|tez en L' AT venir vos
1 plus actifs dg cette survivance, c'est | rai l'honneur et le blañètr de servir — rs — voit que d’autres “bijoux prochet ge-| Paren PE pre
notre presse rançaise: Nos journaux, ;
sous lui la cause de nos. compatriotes |:
nous Sommes fers dé le’ proclamer, | manitobains en qualité de conféreneier Un musée du ‘êu fonroatine
figureñt Avéc honneur à côté des feuil- agricole attaché au département au:
les les plus vivantes, les mieux rédi| Que 11 présiée. ï bete D Notre a atineué costrère
ules Véran précon le musée du samedi après-midi eur retides-
re es Ô Chaque province 4 son | «Mais que personge ne s'effraie, je journalisme, dont l'idée a reçu un com- | essieu veus Don iament
organe officiel: la Liberté au Manitoba, | ne suis pas ici pour faire de la propa- Mobtenist die Lun made MANUFACGTURIERS
le Patriote de l'Ouest en Saskatche- -&ande de colonisation, Comme tous on j
mnt
, , des secrétaires de rédaction. , AVOCATS ET NOTAIRES . '
wan, l'Union age 3 Rare ie Chacun | nes compagnons de voyage, je suis La press eût, en ettet, en état de JO BRUNET
de ces Journaux s identifie pleinement | onu pour préndre de nouveau contact fournir leä éléments, d'une collection MOMARBRE — GRANIT cree |
Mi ge EroU pe dont 1 incarne les a lave la vieille province, lui apporter fort ‘intéressante: manuscrits et por. ETC. | BERNIER & BERNIER
pirations et de chacun, Mesdames et| mes souhaits et vous donner quelques | : e pe
Messieurs, à cause de son activité £6-| nouvelles de cheë nous.” traits de journalistes célèbres, exem- 414, ave. Taché, St-Boniface …— AVOCATS NOTAIRES .
conde et de son courage jamais abattu,
ront nirntest
it
TT
Bureau! bar” À a me) 5 Winnipes ,
MSP Ce fe
OT, que muehe” Sais UMonitaoe, man.
dou Se 1 é plaires de numéros rares, collections En face de l'hôpital Saint-Boniface Droit elvil, droit criminel
ur e les voeux de éph icipalités, prêts testamente '
nous pouvons dire en toute vérité: 11 a! l'Ouest pour la province de Quépec, de journaux, etc. VENT TS 1 NV ments de successions
den inérité de la pairle. Fa ajoute: Un musée du journalisme, sauvant
A titre de représentant de la Liberté
de Winnipeg, je me permettrai, Mes-
dames et Messieurs, parce que je le
copnals mieux, de vèus présenter en
deux mots ce vailjant journal. L
de l'oubli les “éphémères” qui eurent
leurs heures de célébrité, serait d'un
“Nous sommes de ceux qui désirent
une organisation agricole plus parfaite
pour Québec afin que ses fils de culti-
vateurs soient moins portés à regar-
Edifice Standard Trusts, 348, rue Mais .
Innipeg
Gil ns sn Ru rie Res
| MINARD Monuments Fandsité HENRI LACERTE |
LA, Le l ‘
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Le bot hnipz || LE sé! . à sin
seuls Canadiens français, mais nous
_ avons notre bonne part dans cette pro-
doction; je n'ai qu'un regret à expri-
mer, t'est que nous ne $0yons pas plus
nombreux à prendre notre part kie la
richesse de l'Ouest, qui fait ss” md le
monde ontier.
“Nous sommes près de 45,000 au
Manitoba. La plupart de ceux qui y
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ils cuignh: rnditis is Départ. de-ln Sornisance:jro:
çaise pour l'Est. Quels sont les plus nombreux parmi ces voy=-
æeurs? Les culiivateurs. Pourquoi? Parce qu'ils ont plus de
‘loisirs et plus d'argeni que beaucoup d'autres. . Venus de l'Est
sans le sou pour le plupart, ils retournent voir leurs parents
et leurs amis, «près avoir acquis de jolies fortunes. La compa-
.. raison entre eux et ceux qui ont quitté les terres pour la ville
n'est pas à l'avantage de ces derniers. Comme disait dernière-
ment le Devoir cn parlant de ceux-ci: “Ce sont des propriétai-
res el des maîtres qui sont passés au rang d'esclaves blancs.”
Si nous entrons maintenant dans les paroisses pour, faire |
le relevé des ressources de ceux qui restent, ce n'est pas par
centaines de mille piastres qu'il faut compter, mais par mil-
Hons. Ceux qui. nf que nous exagérons n'ont qu'à prendre
un crayon, se faire aider, si nécessaire, par ceux qui sont au
courant des choses et compter ce que possèdent les cultivateurs
‘de paroisses comme Saint-Pierre, Saint-Jean-Baptiste, Notre-
Dame de: Lourdes, pour n'en citer que quelques-unés. . Ce qui
est vrai du Manitoba l'est également de la crshe bee et de
l'Alberta.
C'est le produit de la culture des terres.
-Non, cultiver la terre n’est pas, comme le disent impru-|
demmnént certaines personnes, un chien de métier, c’est unc
belle profession. La terre, quand elle est traitée comme une
grande amie, donne une belle liberté à celui qui la possède et
souvent Ja fortune. . Qu'elle offre certaines difficultés, c'est
incontestable; mais quelle profession n’a pas les siennes? ‘
Raisonnons mieux, ne calomnions pas la terre pour couvrir
certaines faiblesses personnelles.
Voilà, il nous semble, un second objectif qui s'offre à ceux
qui veulent servir une cause qui mérite d’être servie. ‘Mettre
ces vérités en vive lumière nous semble un travail qui aurait
de bons résultats, s'il était fait avec méthode et persévérance
dans les soixante paroisses du Manitoba.
| 11 y a des choses qu'il faut redire souvent pour empêcher
le préjugé de mins sur la vérité.
PERTINAX.
*
Les.Canadiens aux Etats
Monsieur à Oissacer
Un économiste est à étudier l'ave-
tir du Canada dans le “Citizen” 4'Ot-
tawa et découvre qu'avec les immi-
granis qui nous venaient jusqu'en 1914.
eu taux d'un millier par jour environ.
nous aurions dû compter unè popula-
tion totale de seize millions au dernier
que et économique.
En regard des dépenses de millions
‘que année depuis 15 ans au moins, nous
pouvons et nous devons opposer nos
pertes en “capital bemain”. Le œîft
[uen des nôtres partis depuis 15 ans
recapsement — 16 au lieu de 9. Où | seulement pèse terriblement lourd dans
sont allés les sept millions qui man |la bélanre Les Américains, qui éont
œuent? Et surtout. où iront les autres | des $ens pratiques et qui estiment tont
millions eur lesquels nous comptions | à prix d'argent, ont établi que
pour l'avenir? sance productive ‘d'un homme était de
|
h y à actuellement à Toronto 15,000 | 5150 par an. ce qui. au taux de 6 pour
personnes qui demandent à s'es aller | cent, donne un capital de 5308.
aux Etats Unis. Ds eos, dans 15 omis
vüle de Toronto, la patriote’ |
sujets britanniques! des gens nés en |
puis 15 ans, c'està-dire un gros mil-
Grande-Bretagne pour la plupart’
attirent aux Etats-Unis une” moyeane POUR PONT RenR par le Pare, sans
de 160908 Cansdie sasée. |'retour.
c'est un goût pour vivre une répu-j Si d'ud'outre cité, nes maîtiphieds
biique plutt que dans’ Dominion les 32.000.000 — et c'est le minimum —
Ceis m'a fait rire! Pourquoi pas la
république d'Haiti alors? ou la répu-
blique d'Andorre, pour be mentionner
au» les plus petites?
"Les Etats-Unis sont deveaus. pour
diverses raisons et par diverses cir-
pis puissant pour décoller les citoyens
des patres pays et les attirer dans son
“motle À doilaes”. et senci dons on
de temps.
1 AN PRE 0: heeres 1e FR
souhaitons qu'on fauge deveage es" mestrent les
“capital humain” en économie politi-
faites pour attirer vers notre pays des
immigrants britanniques, slaves, polo-
Bais, ruthènes, russes, etc., et cela cha-
“la puis-
Si l'on multiplie cette somme par
le nombre de disparus du Canada de-
comme piles haut, pour lesquels on a
bei et bien payé pour les, faire veñir
comme immigradts et qui ont géssé
aux Etais ou alleurs, à se troure qu'es
autre million de piastres y = passé
en vain (Cela ferait la somme globale
étonnante de perdue pour le pays, là.
quelle devrait s'augmenter des 135 mit-
lards qu'aursient produits ici au pays
hos nationaux pendant ie mème espace
H n'y a rien de si terrible que des
Papineau -____
M. le chanoine Papineau, supérieur
du Collège de Saint-Jean, dit que c'est
àvec joie et affection qu'il souhaite la
bienvenue aux voyageurs de 1a ‘Sur
vivance”. Nous sommes heureux, dit-
1, de vous féliciter de votre admirable
persévérance dans le maintien de nos
traditions et il convient d'exalter votre
oeuvre devant la jeunesse étudiante
de ce collège.
Le supérieur du Collège rappelle en-
suite que M. Lacérte, le président de
l'Association d'Education : des Cana-
diens français du Manitoba, a déjà
Îvéeu à Saint-Jeén et qu'il.a été l'un
ECONOMIE POLITIQUE ET ECONOMIE HUMAINE
des fondateurs du collège, en 1911.
M. Lacerte :
M. Henri Lacerte rappelle les jours
qu'il a vécus à Saint-Jean. Il remercie
encuit les autorités religieuses et ci-
vies de Saint-Jean du magnifique at-
cueil fait aux Nous de -
| bas, dit-il avions en vue de coloniser
l'Ouest aux dépens du Québec, mais
je crois que nous faisons fausse route.
nous faisons de la colonisation à re
bnurs, car, à force de nous répéter ces
accueils cordiaux, vous allez réussir à
coloniser Québec aux dépens de l'Ouest
voyageurs parte qu'ils voulaient voir
comment use ville de 10,008 âmes com
me Saint-Jean peut édifier un collège
classique, et aussi parce qu'il est bo8
ses que leurs jeunes compatriotes de
l'Ouest seront appelés à faire demain
et un peu l'histoire des survivants de
l'Ouest.
traits la situation scolaire dans les
provinces de l'Ouest.
A l'église
Après le chant r"O Canada” ac-
“Votre visite à Saint-
Jean. dit-il, est un'acte d'amitié, et
vocre visite dans cette églisé us acte
de foj catholique” Ii félicite les gens
de l'Ouest d'avoir su: malgré tous les
M. Lacerte expose ensuité à grands
vivance française sont arrivés à Nico:
let à huit heures mercredi matin et ils
ont été reçus à ls gare par une délé |. + ME
gation des citoyens et du clergé. Ils bienfaits que je réveille
se sont rendus à la cathédrale où Mg linais pour vous dire que nous sentons Lre:
leur ont souhaité la bienvenue au nom:
du clergé de Nicolet ef des communau-
tés religieuses. |
-_ “le vous soubaite la plus cordiale
bienvenue, a dit Brunault, Vous
êtes pour nous dés'arhis et des frères.
as voyons briller sur vos fronts l'au-
giorieuse de nos ancêtres.”
Monseigneur de Nicolet rappelle
suite le développement merveilleux de
la province de Québec après 150 ans.
De 60,000 âmes que nous étions alors,
nous avons aujourd’hui une population
de près de 5,000,000. :
“Vous êtes _dans l'Ouest depuis à
peine 50 ans, dit Monseigneur, mais
vous avez la même foi. les mêmes
moeurs, la même langue et les mêmes
traditions. Que ferez-vous dans 50 ans
à venir? Cela est le secret de Dieu,
Mais nous sommes sûrs que vous Co-
tinuerez-de vous multiplier. Vous né
ties alors qu'une petite poignée et déjà
vous êtes au nombre de 130 à 140,000
Canadiens français et. catholiques;
c'est donc pour nous un grand honneur
de vous recevoir pour vous féliciter
de votre survivance. Nicolet a eu la
gloire de vous fournir deux évêques,
Mgr Provencher et Mgr Lafièche qu
naquit à un arpent de cette cathédrale.
I1 était au premier repas servi au Sé-
minaire lors de sa fondation en 1808.
à coment que le er
Nicolet — Les vagues de L'ETÉ en cnuter-moes mis dons D
profond de notre coeur à revenir.”
‘+ M. H-N. Biron, maire dé la paroisse,
& lu ensuite une adresse de bienvenue
aux délégués de nos compatriotes fran-
ais de l'Ouest. Puis M. Henri Le-}:
certe, président de FAssociation d'Edu-
cation du Manitoba, Eëvoque
en- | souvenirs de sa jeunesse étudiante‘ au
collège de Nicolét, où il fit ses études.
ll termine en remerciant Nicolet d'&
voir éonné à l'Ouest des Déros mis-
sionnaires comme Mgr Provencher et
Mer Lafièche, et assure les Nicolëtains
de la survivance canadienne française
dans les plaines de| l'Ouest -
M. le chanoine Lucien Hébert, curé
de la cathédrale, après avoir à son
tour souhaité la bienvente aux vis |Posent aux facteurs hostiles; ceux-à
teurs. se dit assuré de leur survivance
11 voit d'heureux présages de cette sur-
vivance dans la force et l'union ée'uos |‘
compatriotes de là-bas et il demande à
Dieu de ieur conserver cette forte et
leette-umion qui leur permettra de vi!
vre @és-pronpérer malgré les lattes
prhterqn2r rat és. à
‘ Après tes allocutions il y a eu salut
et bénédiction du Très Saint-Sacre-
ment,; et teë: voyageurs de l'Ouest se
sont rendus au séminaire où une autre
réception les attendait.
Les voyageurs sont partis à pp
CU AUX RON RIVIERE
Messe au sanctuaire du Cap de la M
bre
délégation à NH dit Sois
pate-nef enter Éghidéambionmn den 4 À
matin de Québec en cette ville. Ils
ont passé dans la cité trifluvienne une
journée bien employée. Après avoir
assisté à une messe solennelle à dix
heures dans le vieux sanctuaire du Cap
de la Madeleine, leur convoi les amens
aux Trois-Rivières où ils furent reçus
à la gare par des centaines de perso®
nes. Ils défiièrent par les principales
rues jusqu'à la cathédrale où ils furent
aceueillis par Mgr Comtois. évêque
auxiliaire, qui leur souhaits la bienve-
Après la vibrante allocution de Mar
Comtois, M. l'abbé J-A Morissette,
curé de Radville. Saskatchewan, monté
en chaire: il répond en termes émus
à ces souhaits de bienvenue, et pré
sente l'hommage de gratitade des pèle
de la Madeleine — Réceptions
édrale, à l'hôtel de ville, à l'Académie La Salle
Saint-Joseph
tel de ville et s'arrêtèrent devant le! faisant résultat:
monument de Mgr Lafièche, où au mi.
lieu d'une émotion intense la soute |
chanta “O Canada”.
I1 y eut ensuite une magnifique ré
ception par les Rév. Frères des Ecoles
chrétiennes à l'Académie de La Salle
Le soir, il y à en réception Au sémi
paire et concert per le chorale
—— RCD
Voici l'éppréciation que, donne Île
“Canada Français” de la brochure de
M_ l'abbé Sabourin, curé de Saint-
Pierre. sur la coéducation:
“Dans ceilte nouvelle brochure, M
l'abbé Sabourin nous en expose !la
théorie et la pratique, et plus particu-
lièrement dans les écoles du Manitoba.
Visiteur des écoles pendant plusieurs
rîins La bénédiction du Saint-Sacre | années, l'éminent curé de Saint-Pierre-
ment a clôturé cette cérémobie. Jolys nous
Le groupé s'est dirigé ensuite vers) fruits de son expérience Et quelle
l'hôtel de ville où il a été reçu par|ezpérience! M l'abbé Sabourin à des
le méire Arthur Bettez Un suceu'ent yeux pour voir et des oreilles pour en-
ces pages, les
‘ [heureuses que de telles visites peuvent
EN
Pan er.
(5 u
La trd ion pone ete ri k [mt
à eme ones de mas ma |
RE den me
à
; ‘ frimas dé l'hiver, sl és
Le R. P. Langlois encourage les nt 1e divin Entant* ré
paux français de l'Ouest aün de :29!1, messe de minuit impressionne les uh
tenir au courant du travail des Cans-| peginatious enfautiuss, charme les
diens de l'Ouest. "1 : :' : = looeurs viéillis avec ées chants -savos: Ù
dionnes-françaises et les fabriques defl.. au retour, le réveillon à tout casser. ter.
À s'abonner aux journaux de l'Ouest! (us, nous trouvions pendus à la éhe- an”, les. >
Ce serait des jalons indiquant la route minée des bes — les ples longs pos s!: Pas de sm
à saivre au trop-plein de notre pop |iipies — cossus comme des riches et où me ‘eûtre euxt
Iation qui se dirigeront vers les plat |, devinaient tüvtes les chonss tmagt-| Pas de cadeaux, ceux de Noël eut.
es de TOuest plutôt que vers les] oujes Noël était religieux et grave. Ïsent! Plus de souhaits. aux Rois:
Btats-Unis, où les nôtres sent us | Et ce. n'était pas tout. rien non plus; les autres he font rien
PRE à | Quand paraisséient les premières |à cause du päys démocratique, je au
À NICOLET de l'an meuf, des petits pieds} post Et a tradition ancienne ‘08
impatients sértaient des lits chauds'at}meurt par moutonterie et° igsoraée,
s : les enfants couralent demander la bé-{et l'on rend “les fêtes", autrefois -8i
AS RCA patermalle, et alors l'on se jbelles, grises et termes: mals-l'on'pour..
souhaite la bienvenue aux} faisait avec une émotion polgnante les | ra tout &e. même dire qu'on a où un
RES vrene à 2 nn ne mas”! ë D ce)
ù un que la main du malheur| Je m'arrête, cher Monsieur. le Direc: :
n'aurait plus de prise’ sur nous, qué|teur, car je vais en faire uno maladig |
| séminaire. cusstruit à ootto| nous étivns à l'abrs de ses coupel -Mt| ie je-vobéçile partant VV PNR
c'était alors que l'on présentait les|l'an neuf pour être ‘un de plus à 50%.
nos cadeaux; chacun avait ss part et nous | haïter à ceux qui veulent garder és
souvenirs, |étions toujours surpris de voir que nous | usages anciens “une bônne et. saute
ce que nous avions désiré; [année et le paradis.à la fn de vos
mais c'était le petit. Jésus qui nous les | jours”. de, vo vite
apportiait, et Comme il savait tout.
Après le jour de l'an et le célèbre
er QU rune tous Lex: pren
CE QUE DENT.
Nos frères de l'Ouest peuvent être
assurés que la vieille province les re:
éoit vraiment en frères; ils peuvent |;
être pareillement sûrs qu'il est une
élite qui, non seulement les aime, mais
connaît, suit et admife leurs efforts!
Ceux-R savent à quels obstacles ils
æ . quelles méthodes ils op
savent que des entreprises menées là:
ses devoirs êt ce que l'on atten de lul,
Nous serions dés misérables si nous
trompions les espérances de ceux qui
luttent aux avant-postes, si, dans notre
vie et notre politique, ils pouvaient
saisir que ce pour quoi is combattent
ä commencé de ne nous être plus sf
privés qui les suivront, renseigneront
|'éavantage les uns sur les autres les
groupes de l'Est et ceux de l'Ouest:;
Mais nous souhaitons de tout coeur
que ce voyage fasse davantagé, qu'il
Bienfaits des visites ps la
| : Burvivance,
Le Progrès du Saguenay (Chicou-
Limmi} : | $
Faut-l) rappeler les conséquences
avoir?
On les appelle visites de “Liaison
{ française”, rien de plus vrai; mais il
faudrait dire davantage, car elles sont
aussi des visites de liaison éminefu-
ment canadienne. Il né faut pas long-
tre l'Est et l'Ouest constituent ces
groupes français nombreux ei solides
disséminés jusqu'aux montagnes Ro
chéases.
Ce fait, l'an dernier a été signalé à |:
Régina, à Winnipeg. à Ottawa, en tons
les lieux qu'ont traversés les excur-
he
…
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S- Sa Sainteté a tepu un con
‘’ieurs mois su Mexique avec une féro- nes.élèves. “Avéc une tendresse in- | que catholique doit conserver son juste
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,
Saveur, qualité, propreté, pro- SOURIS — DRUMHELLER nônce qu'il construira six
sistoire secret, le 20 décembre, avec priétés toniques et digestives de SAUNDERS CREEK Pas de saleté - .- nouvelles de chemin
à x
‘ous les membres du Sacré Collège, premier-ordre. LETHBRIDGE de f.
‘la tête desquels on remarquait S. E Leur préparation parfane ot ANTHRACITE Pas de cendre er
Je cardinal Vanctelli leur maturité font des produits MS Ottswa — La compagnie du Pacif-
+ Après les prières d'usage, le Souve- Drewry les meilleurs du Canada. AS se Cinadiea annouèe que six nouvel-
.yain-Péntife a fait une allocation puis, N'oubliez pas de donner le nu- - DEPARTEMENT DU GAZ ide lignes de chemins dé fer seront
avec le consentement des membres du mère de votre permis ot de faire , construites dans les provinces de l'Al-
Sscré Collège, a nommé deux nouveaux votre commande chez Wi - e berta et de la Saskatchewan. Ces six
"esrdinaux italiens: Mer Giuseppi Gam- nl e ect C 0 n | voies ferrées couvriront. une distance
ba, archevêque de Turin, et Mgr Le- r sons LTD | DIP rl m n totale de 200 milles et coûterent, une
senro Lauri, nonce en Pologne.
rélè phone 87 308
oss et Arlington
fois complétées, une somme s'élevant
à plusieurs millions de dollars, Sui-
vant le plan de la compagnie, les hou-
velles lignes seront établies vers le
nord et desserviront un territoire où
ne se trouve actuellement aucun gr
min de fer.
. D.s terminé la cérémonie en pré-
couisant un certain nombre de pré-
lâts, dont S. G. Mgr Rouleau, archevé-
ché de Québec. et S. G. Mer Langlois!
.tréque de, Valleyñeld i
Dans son allocution qui a duré cit
quante minutes, il a de nouveau dé-
pmobcé la persécution des catholiques
Mexique, puis il a demandé aux ca
Sn français de rester unis dans
lé domaine religieux. tout en conser-
vani la liberté d'appartenir au parti
politique qui leur convient, et il a ez-
sprimé ses regrets des excès commis
contre les catholiques italiens à la sui
te de l'attentat contre M. Mussolini
Le Saint-Père a aussi fait la revue _—
2 ée.
A le représentaient, cette persécution | de l'Eglise et le mariage catholique, la |
(je éénoncer une lois de plus, dit-il. s'étendant jusque dans les écoles pri-| famille chrétienne, les écoles e J'en-
M persécution qui fait rage depuis plu- vées, malgré les protestations des jeu-| seignement ehrét‘»n Toutefois, Cha-
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construit à partir de la voie projetée
au nord de Hosemary, dans l'Alberta
Le deuxième pértira d'un point situé
près de Lioydufinster, ex allant vers
l'est, dans la province dè la Säskat-
chewan. La troisième ligne sera éts
blie également dans la Saskatchewan,
pour se raccorder à la ligne de Fife
Lake,
‘ La quatrième vofe partira d'un point
situé près de Unwin, dans la province
de ls Saskatchewan; elle prendra une
direction vers lé nord-oùest four at-
teindre l'Albertz La cinquième ligne
concerne une vole qui sera construite
à partir-du lac Manitou, en Saskatche
wan, pour se prendre une direction
vers le nodfd-ouest, atteignant de m°
méla province. de l'Alberta. . Enfn. ls
sixième ligne est demandée par la Ma
nitoba and Northw ay Com
pany; cette voie partira point s!
tué près. de Théodore pour #è proion-
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4
finie, Je leur envoie Mes prières et | droit d'appuyer d'une manière honrnêt
ciè tsbumaine. , Daurte les dernières Le
ps a x Ma bénédiction paternelle”, a ajouté l'et légale le programme potitique qu “il
ere plus cruelle On nous informe! Parlant de la situation en France, | Permet.
tué de vénérables évêques ont êté ar-! il dit qu'il n'est pas permis aux catho D TT
sachés de leurs sièges, le gouverne- | liques de faire passer la politique avant Les bords des tapis
ment concentrant. incarcérant et fat | la religion et de faire servir cette der. Quand les bords des tapis se rou-
mème tuer de pieux ecclésiasti | nière à la première. Il'dit qu'il n'est | lent ou se retournent, Yaufilezy des
et faisant rassscref des fidèles | pas permis aux catholiques d'agpuyer | "itilles baleines de corset. ls reste-
me portaient aucugé afile et qu: |ou de lire les jourtiaux qui sont écrits ront à plat
=
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devant le sanctuaire de la}par des hommes dont les écrits sont Si vous lavez des dentelles À Prix par jour: $2 à $4 ‘Pién ourepéen" Carrières de sable ét de gravier. La com du Pacifique Canadien
LE condamnés par le dogme et par ia o-| Pour laver des dentelles et autres | Coté ot islès. do GS kids dé 4 Bird's Hill, Manitoba + 1H a donné avis que des bills seraient pré-
* Saint-Père à ajouté que le gou | rale Il demande aussi aux eatholi-|a”ticles délicats, remplissez à demi un p sentés à Ottawa, pour obtenir ls sanc-
érmement à perséeuté et crucité le] ques de ne pas se aimer diviser par| Bot dé vérre d'éau savonneuse; intro COMMODE PROPRE CONFORTABLE - Malaxeurs de ciment “Wonder!
tion des trävaux projetés, bills qui se
roûl soumis au périémiént peu après la
reprise de la session.
Mhrist non seulement dans le sacre-| fs politique, mais de s'unir dans le duises vos dentelles, agitez quelques
mien, inais même dans les images qui | éomaine religieux. dans le droit divin | minutes.
parer |
É = Ciment, chaux et plâtre
Un blec de la salle des Cheväliers de Colomb * éPortiand”
dre u
\ { ®
.t 1 - \ F " ! FRE | ,
Le premier embranchement sers ___!
+
7e
À
CU M 1 8
dienne et des droits dont Îls jouissent
Nous avons, (itil, le droit dé croire
nas tiusse modestie et de proclamer
possible Les râces différentes ont 24
samé, elles aussi, Jeurx-chbligations
L'acte fédéral eut pour but de permet-
tre aux deux races de se développer
dans la pleine mesure de leurs lalents.
#2 leur mentaté et de leur génié
Chacune des parties contractan'es s'est
engagée à aimer, à promouvoir je d4-
veloppement et le progrès de chacune
des deux parties dans sa sphère pro-
pre. Maïlütes fois nons avons lutié| mentation de deux res dans le n6m- | Bo
contre jg volonté de ne pas nous per-
méttrè de nous développer dans le sens
que je viens de définir. Je veux sim-
plement dire en quoi consistent nos
deyoirs et nos droits comme partie
intégrante de la Copfédération cana-
dienne. Je me suis demandé depuis
quelque temps avec anxiété quelle est
la taleur rééllé de cette garantie en
ce qui concerne notre situation comme
une des deux grandes races du pay:
1 est acquis quel Angleterre serait
Drêie, probablement demain, à accor-
der au Cänada sa liberté çompléte Ce
serait la majorité au Canada qui aw
rait À décider. Je ne veux pas vous
alarmer, je Ke veux qu'une chose: no-
tre position dans la Confédération, n0s
droits, notre avenir dépendent exche
sivement de nous mèmes. L'élément
canadien-françcais an Cansda sera ce
que nous le ferons. Il d'sparalira si
nOUs ne luetiJns par icuz Dos eMort: |
À faire grandir Ia rAâce cinadienne
française Nous ser-28 «2 que la Fro-
vidence veut que LU: s0y>07n8 si nous
lui aidons Je je rép’: n'avons
pas à compter sur léjément qui nous
entoure pour nous aider À rnaintentr
‘ l'élément français au Canada. L faut
user énormément Ce LU ress@urces, rt
si nous ne les met'ons pas à contr!
bution, ne nous en p'aignons qu’à nCus
mêmes. $
Le À. P. M. Marcotte, C.M I.
D est heureux de
compatriotes d'Ottawa, au clergé du
diocèse, à l'Association d'Education, à |
la Société Saint-Jean-Baptiste, à
Commission des Ecoles séparées, pou
souhaiter la bienvenue au& gens de
l'Ovest. Il les félicite de cette initia-
tive qui est de nature à faire du bien
À tout le monde. ji! parle avec élore
de la belle lutte que font leurs va:l
lants journaux, comme la Liberté, le
s'associer À ses |
la |
5 Mi
ce; je salne les rédacteurs et agminis
trateurs de journèux Les Chnadiers
salct afféctueux Nous suivons vos
lité à votre foi et dh euke à
lengue et vous pr'patrz de
ques destinées ,
Le magistrat Lacerte
votre
Lée, dit ii, est une garaniie d'un aug
‘bre des visiteurs l'an prochain Nons
sommes heureux de ventr à Ottawa. |
d
beureux d'entenére les paroies sympa-
fhiques de l'ion stnateur Belcourt
Toute garantie l£g2le relativement à
nos dfolts ne vaudra que ce qu'on jui
fepa valoir. Si nous ne sommes pas
avancés, nO0s nou sommes (rop re-
posés sur la sympathie des.gouver-
Bants, sincères, il est vrai. mais qui,
| : e
no're pna'ionalité, ne
be]
D de
ps a
peuvezt comprendre notre mentalité
Lire problème dans la Sas
katchewza. l'Âlre Manitoba et
l'Ontario, en ua mot dYnéttdutes lez
provinces, dans le Québec
Dans l'Ontario, va lutte contre l'écuie
{ nationale, dont le résultat serait gt.
#12
exc
|
ünñe 6u deux g:<n‘ra: L S'y
ait qu'une race e: Qu u7€e langue
M. J-A. Rioux
Le secrétaire général de !l'Ass2-i-
tion Canadienne {rançaise de l'Alberta
assoc'atfons canadinnes-françai:es, de-
rmontagnes Rocheuses."
| souhaits de son a<sociation et adrfir2
t
|
Î
|
|
| ll présente les
| les belles luties engagées dans l'Ont:
À
rio Nous nous réjouissons d° vos
succès, dit-il, et nous nous atfristons
; de vos ins: . Quand ii arrive qua
| vos problirmnes ne sont pas entière-
| ent résoius Nous avors profité de
| l'expérience de l'Ontario et formé de;
groupements s trop de difficuiiéa.
On dit parfois que lés Canadiens -an-
Çais sout perdus pour la race, fais
t2l nest pas Lorfque jai va
des (Canadiens francais prosternés 3%
pied de l'aut-!. dans ‘e wagon-chapelle,
e me dit gens ne peu-
Nous de l'Aïber-
b<] exemple sous
« Grandin, les Legal,
C'est grice
4e ca
» me suis que
ces
ent avoir dégénéré.
LE: nou ACT uxz
les Grouard.*
es Breynat
|
|
|
Î
Lies yeux. dans Le
Î
Patriote de l'Ouest. 1] salue les visr |A vivons. Merci acx
jeurs com:ne { anadien français. com 1 træail qu'ils on°
me membre de leur rare, parlant !a | tie provinces
mme lafigue et professant la mime l'abbé J-A. Morissette
foi, comme Oblat, falsant £ ; ,
tie d’i22
songrégation religieuse d
sionnaires Ont ac CUMPI une uvre El
gan;esque dans les plain. cuites de
<
l'Ouest, il les salue encore comme
té d'Uttasws. à la
recteur de L'Univers;
quelle est aflilté le
bourg.
de Grave!
dit
Hiege
L'oeuvre de l'Université
| d 2 Sa-11
| » L le Ta | f PL À
&Trsé à G moment Fs vie 2
Vous exprinier lou! leur bre 4
} te leur reconnaissance pur
| npeur que vien je !l-ur faire
le 4! représentant! de - 2
t
La re méthode en
me lecssic consiste à préve-
Dir in Hal s'Ticux en s'ox-
euphant des petits inalaises.
que 00% des
ses provien-
s'i 1
Etant donn:
nie di
n ‘
€ L L
roguvans, l'emploi des Pilu-
. Medicine Co. Laé
Bonne santé pour toute
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françesis f'Ontewa . MUR! jvreet N'HVrz Noës entendons res
kcès, nons partageons vos espoirs Votr: |
donnez vn rxemnie consolant de édé |
gagnis- |
“L'arcueifl qu'on nous fait cette an-!
2: En - £ + 2 * rs
dii qu'ii reyrisenle la deru:ère-née de |
puis jes frontières du Québec jusqu'aux :
F
È
|
|
iye
Le
HET
bi
peuple comme le pôtre à le éroit €
Î ter ce que nous sommes, Canadiens
luttes, nous applaudissons à vos suc- | e
: françiis catholiques
Le progrès religieux et natal ac-
dopnfi l'arrivée de nos dévonés évé
ques ei
vencher, les Taché. les Langevin, les
Pascal les Legz1 les Péliveau, les Ma-
then et le: Prud'komme, uet étonné
| tous les visiteurs Les villes de Saïint-
face, Régina. Prince Liber. Eé-
montn cat vu s'élever de magnifiques
15e #tn: la gioire de Di-3
14 les cathoirques de
cette pr Trois collèges classi-
ques catholiques et français ont éfé
fondés, l'un à Saint Boniface. l'autre
à Edmonton et un troisième à Grave!
bodf£.
Au nom des jélerins de la Sarvr
vance francäise. nous 2pporions zu di!
£né et vénéré arcrevéque d'Otiasa À
con dévoué clergé, aux files et 23
vaillant journal le Droit acs ping rs
£ hommages et un cordia! mer-
ci pour voire grande générosité à l'é-
gard de notre groupe français
LA
ez'hédrals:
et nnecr de ton
|
mre.
rectueuz
Lettre de Mgr Emard
Le R P. F-X_ Marcotte, OMI. rer.
cur de l'Université d'Ottawa, x lu la
lettre suivinte de S G Mzr Emard
arrheviqze d'Ottawa, qui n'a pa se
rendre 28 Monument et s'est fait re
présenter par M le chanoïine L Ar-
Le kamtauk, de J'archeviché, qui char
“|
Qti2x2. "salheureu-
de
&"r > donner eme pnigré- de mzin
visiteur
"L'Archevique d
semest empiché
| saile Ngtre Dame
Canadiétis franc
qu'il s'y était en
DOS AFC
| sain, de !
ler au nom 4œ di
per us
se rendre à la}
pCcir rencog'rer les
3
ocèse d'Ot'z2wa doz-
poign$ge de main à cha-
cun de compatriotes qui revien- |
nent. à l'occasion de Noël, dans la
provne de Qu‘iec ranimer leur pa
trioti aë contact du foyer famili!
et dar; la pieuse resivigcence des 22-
tiques traditions natiopales L'Arche |
tèque d'Ottawa souhaite ia plus cor |
disle bienvenue aux visiteurs <ana |
diens français de l'Ouest, et. lear ex
donne
ces
rime son profond regret de ne pou!
votr aller personsellezent À leur ren
cont}e 1} invoque scr eux-mêmes, sur!
leurg famiiles laissées dans l'Ouest et !
sur celles qu'ils von’ re‘rouver dags
TÉL. -les piut aboniactes bénédiet
de Notre-Seigneur”
ioms
ivañce voyageact'ez
e da Pa:
tes, à ia saile parwis:?
conduits zu théâtre de
Sanson. maire, leur 5
ta la bienvenue et paria de la fre.
sernité qui existe entre les Canadiens
à de l Outars er ceux de l'Osest
depuis :89%%'et ézaméra les résu!
!
la
é Edscza"ioa
OblErD2s depuis locdation de
2 nt des
ss0e1213103
Qu ni . m2" de | Le Dr Her ubise ver
tête. itéi "lun, consiipa- | discours +n faisért un résumé des évé
on, et, ‘spiraissent vite fase ner
avec Fr mploi de cette gran- re PF RON een
de médevine régulatrice. ur
s La fanfare du College St les frais
| de LL œusique et Mes Grar res
à la Dr A-W..Chases
2, Canada
os 0
tres! 256 DÉSICOUD de LAS Be pui
‘chanson ea français ‘ Agtis Le chant
Cansd:" La foule sccompasus
,
compil dens les provinres de rome |
| s'en apercussent Mais,
;, tant
A
{S Matth, LL, 1-12)
Jésus étant né à Bethléem, ville de
Juda, aux jours du roi Hérode, des ma-
ges vinrent de l'Orient à Jérusalem. et
éemandirent: Où est'je Roi des Jaifs
qui vient de maitre? car nous avons vu
srchevéques, tels que les Pro-!°0n étoilz en Orient, et mous somImes
veaus l'adorer. A cette nouvelle, le
roi Hérode == troubla e! ‘toute la ville
de Jérusalem avec lui Et ayant ras-
semblé tous les grintes des, prêtres et
les docteurs du peuple. il leur deman-
da où devait naître le Christ Tis ui
répondirent: A Bethléem, ville de
Jd@a, selon ce qui à ét& écrit par le
Prophète: Et Pethiéem, ville de
Juda. tu n'eslpss le moindre entre les
principales villes de Juda; car c'est de
toi aqse sortira ke chef qui doit gouver-
2er mon peuple d'Israël. Alors Hérode
prit les Mages en paTlicalier, s'enquit
d'eux avec soin du temps auquel l'étoi-
le leur était 2 pparûe, et les envoyant à
Bethléem. il leur dit: A!lez, informez-
vous exactement de cet enfant, et lors-
que vous l'aurez trouvé, faites- le-moi
savoir, 2fn que moi-même j'aille aussi
ladorer. Après avoir entendu ces pa-
roles du roi. ils pañtirert: et en même
temps l'étaile qu'ils avaient vie. ed
Orient, se montrant de nouveau, allait
devant eux. jusqu'à ce qu'étant arrivée
ser le lieu où était l'enfant, elle s'y
errétz Lorsqu'is virent l'étoile, ‘fs
furent transioriés d'une grande joie,
et, étant entrés é2ks IA maison, ils
trouvérent J'enfznt avec Marie sa mé&
re, et, æ prostetfuant (on fléchit Je
genou). ils l'adorèrent. Puis, ouvrant
leurs trésors. ils lai offrirent pour pré
snts de l'or. de l'encens et de la mvyr-
rke* et 1 reçu en songe un ordre
ts,
aller retrouver Hé-
t dans leur pays
> ‘Do
Dimanche dans l’octave de
l'Epiphanie
{S. Luc. II, 41-52)
Lorsque Jésus fut 4zé de douze ans,
s£s parents se rendirent à Jérusale
selon eur cou:ume, au temps de la fête
de Pâques Comme ïiis s'en retour-
Daien1. les jours de La fête étant pas-
| sés, l'enfant: Jésus demeura dans Jéru-
salé, sans que son père ni sa mère
pensant qu'il
éait avec ceux de leur compagnie, ils
marchèrent durant un jour, puis ils le
cherchaient parrai leurs parents et les
personses de leur connaissance; mais,
!2e l'ayant point trouvé, ils retourñè-
‘rent à Jérusalem pour l'y chercher.
Aprés trois jours, ils le retrouvèren:
æsis 2u milieu des
les écottant et jes interro
Zeak', et iqgus ceux qui l'entendaient
barier {‘aiebt dans l'admiration de sa
sagesse «t de ses réponses. A cette
Tue, Maries et Joseph furent très éton-
s£s, et sa mire ! it: Mon fils, pour-
quoi avuz-vous agi de la sate aver
re père qui vous cher-
moi, tout affligés Il
me chervhiez-vous ?
Ne saviez vous pas que je dois m'oc
er d regardeæle service de
ils.Be compriren: pas
partit ensuite avec
Nazareth, et i:
225 le\Temple
docteurs,
+
a]
a:
“hait, ainsi
4 que
Pourguoi
répondit :
Tete parole
x
pour $e re
Ai: dans son 3 s r de tou-
ts s ch E: Jésus croissait en
s2ge en Âge €! en.grâces, devapt
Dex et devant jes hommés
A —_—_—_—_—_—_—_——
Il pouvuït à peine respirer,
il souffrait de l'asthme,
ecrit un horme qui, après plu-
sieurs ann<es de souffrances, à
trouvé un complet soulagement
n employant le remède pour
l'asthme du. Dr Kellogg Main
tenant il sait corabien ses souf-
frances auraient pu être épar-
gnées. Cet incomparable remés
de aide trts efficacement tous
22 cru qui sut affligés de l'ästh-
me. Si Vus l'aspirez, il vous
apportera k souiigement si
longtemps désiré. Chaque mar-
chand, s'il ne l'a pas en maga-;"him, La Broquefie — Vos sou-
sin, peul se le procurer r
vous chez son thiel de
gros
je dés
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PA TersS Ets 44 Fe? re Ca EEt ts
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7 au Coin dé Enfanté, ;
«Ames chets
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PEER rs AS PES ;
©“ Bonne et Heïreuté Arnée.…. "el le Paradis à {4\. e
. ; fin de vos jours! D ai Re . . me = . + hr: +
Ces soithaîts tout simples sont les plus beaux, :
“que je connâisse. S'ils se réalisent, vous n'aurez !
rs : MERE-GRAND.
LEGENDE DE SAIN ' < joies4 Jos pui 1997 et vou
= bien tendre-
ment. Profitez bien des belles
vacancés-de Noël et faites du
zèle auprès de Vos petites
pagnes qui p'ont pese P
des
tous les écofiers de l'Ouest! |"°vtant eur les chemins,
« Honorine Bériault, écôle Cen-|?*%. peige
tre, PACS As +
vierez plus les res
nô-| °°
et c'est dommage.
vient du fond des âges et j'ai-
me son parfum d'archaïsme.
Mes petits-enfants frémiront un
peu en songeant au cruel bou-
cher; mais ils songeront bien
plus au voir et à la bonté
du grand saint, °
E filles qui reçoivent des
il était trois petits enfants maintenant. Vous êtes des
Qui s'en aillaisnt gianer aux champs. | tres ct Mère-Grand espère avoir
ns . [l'occasion de contenter vos
S'er. vinrent un soir chez un boucher: [moindres désirs. Merci pour!
“Boucher, voudraistu nous loger? l'offre alléchante que j'aurais shése ds à
— Entrez, entrez, petits enfants, {ant aimé accepter. Que Noël æ ni Tée temipétés, ni la poutre
li y a dia place, assurément” cemble tous vos désirs! Bon: neige. Lo ie gi Re
. jour, chère petite. Amusez-
vous bien, N-
Félix Ricard, école Centre,
Sainte-Anne — Quelle D
causctte! Je vous paie re: cérémonie qui’ nd
toux par mille tendresses. Vous Hassat. el
êtes bien aimable d’avoir s0n-
£é à moi à la Sainté-Catherinc.
Je suis vraiment peinée de ne
pouvoir accepter toutes les in-
vitations de mes pétits-enfants,
Mërc-Grand fait mille souhaits
pour votre bonheur, cher petit
nr et elle a bien hâte de vous
ire encore. . ait #
- Wilfrid Rougeau, école Saint- rex one ne e.
Jochim, La Broquerie — Je|yu monde, dès sa naissançe, ]
ie suis laissée pénétrer pat !|4e i’humilité et de la L
{cette petite brise du eoeur qui? oublions pes Lg ps fl
m'apportait vos délicates ge! mais à mesure que nous, grandirs Le
sécs. Merci de toutes ces dou-lrespèrs que nous les apprendrens de …
ceurs. Je suis heureuse d’ap-|ouveau. Votre concours nova x,.fait
rendre que vous travaillez! eutêtre penser un peu plus. Le mgs-
ien, cher petit-fils. Le travail|,. finie, après avoir invité la parenté,
demande beaucoup d'efforts de | sous reprenons le chemin de la
volonté et d'application de l’in-| son pour nous hâter de faite ET
telligence, mais il procure AUS-|hiers préparatifs du réveillon. Pen-
si de grands avantages, si VOUS| dant ces agapes, on rit, on.parle, puis
songez sérieusement à votre! on songe à prendre un peu de, repôs
‘avenir — et il n'est jamais (rop | ann de retourner à ia messe. du jour:
tôt pour s'y préparer, si VOUS! car Noël, c'est surtout une fête. reii-
désirez qu’H soit fécond et utile] jjeuse, et c'est cette partiedà qu'on
5
1is n'étaient pas sitôt entrés,
Que le boucher les a tués;
Les a coupés en p'tits morceaux,
Mis au saloir comme pourceaux.
$aint Nicolas, au bout d’ sept ans,
Vint à passer dedans ce champ;
Alla frapper chez le boucher: .
“Boucher, voudraistu me loger?”
toute _illuminée et décorée de”
des et de fleurs. La à 546874
Le petit coin de gauche nous
surtout» nous aimons toujours
l'Enfant Divin couché dans une 0:
étondant les mains comme pour
bénir et nous donner ses prâcl
“Entrez, entrez, saint Nicolas,
Pour de la place, il n'en manque pas.
1! n'était pas sitôt entré
Qu'il a demandé-s-à-souper.
Du
“Du p'tit salé je veux avoir
"il y a sept ans qu'est dans l’ saloir.”
le boucher entendit Ça,
Hors de I!» porte ji! s'enfuya.
“Boucher, boucher, ne t'énfuis pas.
Repenstoi, Dieu t’ pardonnera.”
£gint Nicolas alla s'asseoir
Dessus le bord de ce saloir.
“Petits enfants qui dormez là,
Je suis le grand saint Nico!as”
Et le grand Saint ouvrit trois deigts.
Les p'tits se !evèrent tous les trois.
Le premier dit: “J'ai bien dormi.”
Fe te …. FAN see sd à votre patrie. Quel malheur| sit particulièrement aimer quand on
s ue je ne puisse assister à vos . vent.
lue Me crovals = baradis” Ph lr P 8 est catholique et Canaëienfie. |
, Minuit viènt ‘de sonner, nous ‘som-
Thérèse Emond, école Saint-\mes au.31 décembre; la vietile année
Joachim, La Broquerie — Quelest écoulée, une nouvelle année, com-
dire à une petite fille qui ainje mence. Avant d'assister à la messe
| comme vous aimez, si ce n’ést {solennelle du jour de-1'A G
COURRIER DE MERE- |que je l'aime beaucoup en fe-| nous la Us e de demander, L: un
GRAND tour. En effet, nignonne, quel-|bon père sa bénédiétion. Nôuÿ ‘écou-
— — [le belle nouvelle vous m’appre-|tons alors tes bons conseils qu'il oous
Jeannine Rochon, couvent de|nez là. Je ne dôute pas que|4onne, puis nous partons pour aller
Sainte-Agathe — Allons donc!|vous deveniez une grande mu-| écouter ceux de Dieu que nous enten-
vous n'êtes pas aussi espiègle |sicienne. [1 suffit d'y apporter| dons dans le sermon be Monsieur ie
que vous le dites. Ca, j'en suis] du goût. Quahd,on aime bien curé. Peut-on ne pas voir venir ‘de
sûre. Et le seriez-vo#$ duvan-| une chose, on trouve toujours|telles fêtes avec joie, nous surtout,
tage, que ce n’est pâs une rai-|du temps pour s'y appliquer. | petites écolières, qui vivons loin de
son pour ne pas le confier à|Ce que vous me dites des va-|nes chers parents, petits frères et
l'oreille discrète et indulgente|eances me laisse voir que vous|soeurs, pendant dix mois? Au'jour de
de Mére-Grand. Continuez-moi ne les cpnsidérez pas uhique- l'An, les plus jeunes de la famitie re.
donc vos confidences qui me ra-}ment comme distractions, maîs|cçoivent des étrennes qr'iis acceptént
vissent. Quel gentil poupon ceque vous vous préparez aussi|avec joie et nous prenons du bonheur
doit étre que ce petit frère-dont|à remplir d'aimables devoirs. |à les voir s'intéreéser aux petites
vous me parlez. Mettez-lui un Heureuses les mamans des pe-| prises qui leur sont faites. :
gros baiser de ma part sur ces|tites filles qui montrent de tel-| Chère Mère-Grand, en atténdant
belles joues roses. Bonjour, mi-|les dispositions! retour des heureux jours dont nous
gnonne. | Stanislas Bisson, école Saint-| vous avons parté cétte semaine, nous
Denise Gaudette, St-Boniface|/°4chim, La Broguerie — Mon] vivons dans la joie et le/Bonheur car
—_Je ne demande pas mieux|Pttit Stanislas, vous êtes tout|nous prévoyons que jes:grandes fêtes
que de gâter et chérir.une nou-|simplement délicieux! Ces jo-|ne se préparent pas autrement. ‘J'ai.
velle petite fille si gentille; mais lis calendriers si bien choisis|me à cspérer que ces jours seront bien
laissez-moi vous dire cependant |°rneront les murs de mon bu-|beaux pour vaus aussi, et en vous séu-
que votre composition est delr°au de travail et me diront|haitant un heureux Noël, une bonne
deux semaines en retard, etqu’a| tous les jours votre souvenir, » remplie de joie, de santé, de
it était trois petits enfants
Qui s'en aHaient glianer, aux champs,
+ —$
l'avenir, il faudra être plus di-| Merci mille fois. Ce n’est pas| pieux , Je me dis avec afféétion,
ligente si vous désirez concou-| Moi qui mettrai en doute que Votre petite fille respectueuse;
rir. Le petit Jésus vous appor- | Vous fassiez l'honneut de votre] - Clara PELLETIER, ;
tera sans doute ce que vous lui[ maitresse. Mére-Grand aussi
demandez. Je voùs le souhaite|*5t fière de vous et elle désire
de tout coeur. ; à da sé 1927 vous comble
ar - : e joies de toutes”sortes. Bien
\ nn. Fe pese : her Sen du bonheur pendant vos vaëan-
sY- - der = . pe | d
lignes me disent mille douces |" e-@D-e———
choses dont je vous remercie. Il
n'y a rien au monde de plus AMUSONS-NOUS rt
gentil qu'un petit Jésus tout
La queue du chat
Couvent de Sainte-Anne dés Ohlnes
(grade VIH). ATTATE]
D ra D
"Faites boire du vin AUX : .
F- poules
où
11 paraît què c'est le mellieur iféyes
de les faire pondre. M. Jodbeft, pi
fesseur d'agriculture à
à pris douze poules gâtinaiées NX
seize mois, I] les a divisées et \
lots de sfx et léur a donné à
souriant dans une humble crè-
che; aussi combien je com-
prends votre désir d'aller l'ado- ;
rer et lui porter une offrande.| Voici un petit exgrcice fort
Jean sera de la fête, sans doute ? | amusant. ( même nourriture.
Dites-lui que Méré-Grand l'ai-| Sur une petite feuil!e de pa-| Toutefofé, il a distribué en
me beaucoup et qu'il se hâte de'pier blane que vous fixez aulpoules du deuxième lot 10’ 668
grandir pour faire partie du|mur, vous dessinez un chat sans| de vin par jour et par bee." Or,!
“Coin”. de queué. Vous fabriquez, d'autre | æmier, soumis au régime séc, à four
Marie Emond, école St-Joa-| part, cet appendice qui lui man-|e octobre 3 oeufs, en novebré ], th
ec avec de la soie, de la lainé, | décembie 0,'en janvier 23. Doro à
toutes su
‘haits m'ont été bien doux, pe- cHicons quelconques; Votis|en a pondu 28 en octobre, 7 en
i tite amie munissez la queue d'une épin-| bre, 54 en décembre, 67 en janviër. :
bien Chère. En retour, pts
gle à sa naissance, Qu'en pondent les pr
ce pour vous toutes les
em ‘ , £ =" to4uet :
# | CORRE RE.
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Fe pour ses remar- Somerset cation canadienne française d'Ontario
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:.. /ment,-nous voulons résumer, |" Girouard 1.1.1... 1.00 [Provinces de l'Ouest, se sont rencon
cette Mia circulaire. lès divers! David Gtronard 1 trés mardi à Ottawa pour délibérer
de notre Constitution qui Robert Bessette ....... sur la situation actuelle des nôtres
s appro- Mlle E.-A. Bayer ..... dans ces provinces.
er. [él en Pope +: | M.-Henri Lacerte, président de l'As-
Rs el mars, el que nous prions| 5e J.-A. Bourgouin ..... soclâtion d'Education des Canadiens:
Mk les curés de commenter et| Philias Boyer ................ français du Manitoba, M. Raymond
xs per, Fes Perrault ............. Denis, président de J'AC.F.C., et M.
“À ner la- Payette :............. A. Rioux, secrétaire de l'A.C.F.A., as
be elle Po à st Ava Jean de Froment .............. pr à is Ph
FA e4 ne le Alexandre Labossière ........... {
+) envoi à l exécutif, le ou} Fernando Dufresne .....:...... ES On AE RE
15 janvier, des noms
des élèves qui doivent
re part: au concours de
avec. le grade et la élasse
Alexandre Lafrenière
François Guillard
Pierre Parent
Jos.-Edouard Labossière ...
Philippe Larivée
TOKIO — L'empereur du Japon, de-
puis longtemps malade, est mort.
ose
TORONTO — La dix septième 16æfs-
. (Tols les élèves des|Mie Bernadette Perron ..;..... lature de l'Ontario ouvrira le 2 février.
dxl doivent ES Mile Germaine Rocan .......... Le principal travail de la session çon-
IV dos. Rheault ,.................. éistera probablement dans la législa-
Guaïlbert Nadeau ............... ‘ ttre en vigueur
| Ÿ.—fusembtée générale le Napoléon Lemieux ............. a pal gear
où notre: Visiteur visitera| Hidège Nadeau ..,............. e
1.
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paroisse, (Clause 3, Sec, 11).|Jean-Baptiste Potvin les éleèteurs.
en
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Prospère
Nouvelle Aunée!
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; tes xp et santé vont la main dans la main avec
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Lu. qu'on peut avoir dans
santé.
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anniversaire À Winnipeg, on a attiré | néfice à 526.10; le rendement a été de
l'attention du public sur le fait.que les | 4.33 tonnes par
expéditions de blé, qui avaient débuté | duction de 36.64
én 1876 par, cet envol presque insignt | consistaient en un mélange de trèño | Ordinaires
boisseaux, atteiguaient du- | rouge, de trèfle d'alsike et de mil, au-
fiant de 857
tonne.
rant l'année céréale de 1926-26 le ‘chit- | quel on avait ajouté 6 livres de luzerné.
fre énorme d'environ 860,000,000 de | C'est cette dernière qui a été la cause | MOutons bons
Dre ,
— RD —
Bénéfices donnés par les ré-, bénéfice de $4.61 par’ acre mais ce | AEneuax ordinèires
sont les pommes de terre qui ont donné| porce—
de beaucoup 1a récolte la plus avants-| D'après la classification @u gouverne
coltes de grande culture à
la ferme expérimentale
Le prix de revient des récoltes de
la ferme expérimentale et le bénéfice
Que l'on en tire varient naturellement
dans les différentes parties du pays,
mais leg faits tirés des recherches et
-des essais conduits à la ferme expéri-
mentale centrale. à Ottawa, et notés
dans le rapport de 1925 du chef du
service de la grande culture, M. ES.
Hopkins, offrent plus qu’un intérêt or-
dinaire. L'année dernière, l'avoine a
dépassé tous les records èn produisant
86.8 boisseaux par acre et 2.24 tonnes
de paille. Si l'on évalue l'avoine à 48
sous le boigseau, la paille à $4 la tonne
et le prix de revient total à $35.48,
ainsi qu'il est indiqué dans le rapport |
qu'on pourra obtenir gratuitement en
s'adressant au Bureau des Publica-
tions, Ottawa, nous avons un bénéfice
de $10.76 par acre.
La récolte de foin a été également
beaucoup plus forte qe d}
la ferme;
eu perte.
principale du gros rendement,
L'ensilage de blé d'Inde ‘a donné un
geuse. Le rendement des pommes de
terre a été de 332.3 boisseaux pat acre, Bacon de choix
le prix de revient par acre de $117.50
par acre et le bénéfice par acre de
$214.71, en comptant ces. pommes de
terre à $1.00 le boisseau.
Le blé a laissé un bénéfice de $19.97
et l'orge de $15.80 par acre. Le rende-
ment des betteraves fourragères est
inférieur à la moyenne, et ici il y a
L'ensilage de blé d'Inde a
donné, des résultats un peu meilleurs
que le mélange ensilé d'avoine, de mm
pois et de vesces.
L'argent des pays à’Europe se vend
aux prix suivants, en sous canadiens:
de santé. Pour détails et conditions,
. J'ai un Le 0 dl
pressant de
‘ Grosses commandes
Ecrivez aujeurd'hul
Buresu-chef:
1711-1715, rae
Rose
Prix Prix à
du jour normal pour la semaine finissant le 27 décembre 1926
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Franc français ....., 4.00 19.3 Ù
Mardi Merc. Jeudi Vend.'Samedi Lundi
bitude sur | Belga belge ..,..... 14.00 13.9
le prix de revient de ce foin | Franc suisse =,..... 19.45 19.3 Re dec 21'dec 22 dec 3 dec 4 dec 25 dec 27
a été placé à $28.76 par acre et le bé- | Drachme grecque ... 1.27 19.3 Blé No 1 Nord... 1.35 1.35 1.35 1.35k marché 1.37
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[}
. La soirée fut une suite d‘impravish-
La délégation de l'A.C.J.C. qui est
allée à Québec avec l'excursion de la
BSurvivance est composée de M. Ca-
Mille Fournier, représentant Je Comité
régional, et des camarades Beaucage
‘et Bissonnette, du Cercle Saint-David
-uas-portèrgnt aussi les surnoms de|
de Saint-Jean-Baptiste.
L] L 1 L]
+ Flusieurs membres du Cercle Saint-
Pierre-Jolys ont pris part à une re-
traite fermée prêchée par le R. P.
Sauvé, S.J. au presbytère de Saint-
Pierre. Nombreux seront ceux qui en-
vieront l'avantage de ces acéjistes, et
nous louons le dévouement du curé de
Saint-Pierre, qui facilite ainsi l'oeuvre
Î
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L
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nait ss réunion. le dimanche 19 décem-
ment, donnée par le Père aumônier.
Le camarade Aimé Hébert, qui devait
nous douner une dissertation, était ab-
sent (11 était, allé voir sa blonde, pa-
raît1l). Ne le blâmons pas, il est sûr
qu'à la prochaine assemblée sa disser-
tatiôn n'en sera que meilleure. >
Il est proposé par M. Joseph Delor-
me, président, secondé par M. Joseph
Hébert, que M. Aimé Désorcy prépare
une dissertation sur un sujet de son
Choix. |
Il est proposé que le secrétaire fasse
‘vétiir une douzaine d'exemplaires d’Al-
manachs de la Langue française, pour
les distribuer aux membres du Cercle
Langevin.
Trois ou quatre nouveaux membres
seront admis prochaifement dans le
cercle. ‘
Le Cercle Langevin donnera une par-
tie de cartes le 9 janvier prochain. I
préparera aussi une séance littérafre
et musicale pour le printemps.
La prochaine réunion est fixée au
16 janvier.
LA PETITE HISTOIRE. MANITOBAINE
Généalogie de quelques-unes des familles de la
paroisse de Lorette
(Quatrième article)
La famille Dugas
Voilà un nom bien connu, un peu
dans toutes les situations, mais sur-
tout dans les cercles religieux. Ici,
dans l'Ouest canadien, qui n’a pas en-
tendu parler du dévoué collaborateur
de Mgr A. Taché, l'ancien curé de la
cathédrale de Saint-Boniface, l'abbé
Georges Dugas, écrivain, historien, poè-
te même à ses heures, qui porte .en-
core allègrement ses 93 ans? C'est lui
aut écrivit “Les Canadiens de l'Ouest”,
“La première femme blanche au Nord
Ouest, Mme J:Baptiste Lagimodière”.
Témoin des troubles de 1869-70, il en
écrivit upe histoire généralement trop
peu connue.
Mer, Asarie Dugas, lui aussi ancien
curé de la cathédrale, est également
une figure bien connue. Il était frère
de feu Alphonse Dugas, de cette pa-
roisse. _- :
La famille Dugas, comme présque
toutes les familles de Saint-Jacques
de l’Achigan, d'où elle vient, est d'ori-
gine acadienne.
Originairement on écrivait également
Du Gast, et aussi Ducas. Quelques-
Labrèche, Léveillé, etc.
1 —< L'ancèêtre de nos familles Dugas,
de Lorette, Abraham Du Gast, époux
de Marguerite Doucet, venait de Tou-
louse, France, et s'établit à Port-Royal
(aujourd'hui Annapolis, en Nouvelle-
- Ecosse) en 1620. N'aurait-il Das été,
par hasard, paren: avec Pierre Du
Gast, sieur de Monts, qui fnda la ville
vous
ar “Aug Les
. DR. PETER FAHRNEY & SONS CO.
2501 Washington Blvd.
‘de Port-Royal en 1604?
— Délivré Bbre de tous droits au Cansde.
Ce serait une
question à étudier.
II — Claude Dugas épousa Marie-
Françoise: Beurgeois, À Port-Royal, en
1672.
HI — Claude, du même nom que son
pèré, épouse Anne Bourg, eu 1700, à
Port-Royal. ‘
IV — Charles épouse Marie-Anne Ro-
bichaud en 1732.
Puis vinrent les jours de malheur
des Acadiens (1755) où s'illustrèrent
par leur barbarie et leur duplicité les
chefs anglais Winslow et surtout Law-
rence; ce fut le pillage, l'incendie, la
déportation d'une population absolu
ment pacifique... C'est une des taches
les plus noires de l'histoire anglaise. ‘
Charles Dugas vint s'établir en pays
plus sûr, et se fixa à l’'Assomption tout
d'abord, puis à Mascouche, où naquit
V — Alexandre, marié, à Mascouche,
‘l'en 1872, avec Marie Brassard.
+. Min DE 0
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]
Aohodiit- ms tent |
‘ie ap. Lx .
nt À
Fons ant :ue à
rare …
v-gdlhgun Éd iruses ed
[éevant lui tant de survivants.
magnifique pour vous de nous Jes - 11 était six heures lorsque les pèlerins | sur les bords du Saint-Laurent et d'au- senti l'étreinte et le
nous donnons libéralement même à de ville pour la réception ci-Hi ont tous le même patriotisme.
céux qui ne nous aiment guère. Votre
ceux qui étaient
DU AS
Nous avons donné, dans noire 4
nier numéro, la liste des voyageurs de'
la Survivance sur le train du Canadien
National; voici maintentat la’ fiste:@è!
fique Canadien: :
et. Mme Pierre
Otterburne; Mme A. Masbicotte Satis |
x y
À D TR
: M et Mmm k
Rioux, Saint-Pièrre; M. Nsp. Laéanse,,
Pierre: trois parolssiens : de . Sa! rt
Gevrges: M.. Mme et Milé
tenant-colonel Papineau, le Dr Alf. Mo- | Pour leur santé morale or ethnique. Boéumier . Gen ae «> rm
rissette, etc. | Winat s Met M G: à '
+: M. Pérodeau
renouveler ce contact si efficace avec! Préparer un grand avenir.
vos frères de Québec. J'espère qu'il en | Nous sommes quatre cents qui prou-
:
résultera l'établissement d'une coutu-; "ons la Survivance française dans |*uter üne pointe récemment 'et cette | er les groupements franco-canadiens.
me aussi bienfaisante qu'agréabie. l'Ouest canadien et nous représentoi
pointe est dirigée vers les Rocheuses:
Nous ne venons pas ici tant pour vous
signaler les dangers qui menacerct no-
Saint-Beniface; Met Mme A, Mässon,
Saint-Claude; M, Tremblay, M Lai
chance, M. Aimé Gosselin, M::Lelen:
| Ya; greg MS
G. Ditvone, Dufrost; MML:W,-J.: Rec:
Garey, Wm Vadeboncoeïr, L&5 Mar:
coux et Ed. Richard, Winnipeg; ‘Mitie
“Nous sommes les membres disper- | 150.000 Canadiens français Même ja ce Le pénétrera” °
sés d'une grande famille mais -non des | Colombie, dite Anglaise, compte une] L'orateur dit comment la survivance ere ge Dar gx
Lmembre désunis. Nous avons besoin | Quinzaine de mille frères qui ont notre|'"2ncaise rencontre plus d'obstacles OEM... TONNES our 30
| en Alberta que partout ailleurs. “Nous | Plaines de l'Ouest et groupez-y des Ca.
Martineau, Gretna; M. Robidoux, : St:
Claude. Ÿ PEL RU LE tstae
De la Saska : Met Mme L:
Berthiaume, MM. Hamèlfn, de’ Lajorü®
lement des nouvelles les uns aux au
tres, mais nous avons aussi besoin de | au foyer de nos pères et nous ne vou-
nous revoir, de nous rencontrer, de | l0ns pas que dans l'arbre canadien seul|P"otestant Mais nous n'avons pas,
coeur et de nous entr'aider.
“L'exemple de vos efforts et de leur
couronnement dans les lointaines pro-
vinces de l'Ouest nous est un sujet de,
dental. À
A l’Université Laval
L'Université Lava} et le Séminaire! M Rioux montra ensuite comment
flerté autant qu'une leçon de courage. | % Québec ont fait-zux pèlerins de 1a|°n Peut être bon patriote, même en
Nous aimons, en repassant avec vous, | “TvVivènce une réception qui comptera | dehors de la province de Québec.|reau La santé de la prorince a été
au cours de la conversation, la série | °"me l'une des plus ‘enthousiastes
de vos labeurs, de vos difficultés, de qu'ils aient eues dans la province de | eur de posséder les tombeaux d'hom-
votre patience et de vos succès, à re
Xtremper nos propres énergies et à ra-
jeunir notre besoin d'initiative.”
M. Camille Fournier
Québec. C'est dans la salle des pro-| mes illustres comme les Grandin, les
motions de l'Université que les visi-| Lacombe. Nous avons le tombeau d’un
|ier à assurer et développer fa survi-
vance française dans l'Ouest”.
Premier ministre Taschereaäu
“Je ne peux rien vous dire de plus
beau que ce que vous veres d'enten-
dre, dit modestement l'hon M. Täsche-
“Nous avons dans, l'Ouest, dit-il, l’hon-| présentée par une voix éloquente et je
voudrais une meilleure voix que la
mienne pour répondre au toast qui a
été porté. Messieurs lés survivants,
teurs se sont rencontrés avec les auto-| ancien président du Pacifique Cana-| nous avons mis des fleurs sur les tables
rités et les élèves de nos deux véné-|dien. le Père Lacombe, qui a rempli
M. C. Fournier, président de l'Asso- rables institutions Ils ont senti l'é-]la charge pendant trois heures. Com-
ciation des Instituteurs de langue fran | ‘"°inte Chaude de tout le peuple cana-]me un missionnaire n'a pas souvent
çaise du Manitoba, remercie M. Péro- | français, qui lés acclame en ce|l'occasion de joindre l'utile à l'agréa-
deaü de son adresse. I] exprime aussi | "°ment dans notre province. Les pa-|ble. le vaillant Oblat en a profité et
la joie de nos compatriotes de l'Ouest.| "°1*5 de bienvenue de Mgr Camille Roy.
il s'est signé une passe pour. le reste
pour vous recevoir. Vous, vous avez
mis des fleurs autouÿ de la table. J'aime
mieux les vôtres, car elles survivront.
(AppL) | ,
“C'est ici que la race est née et c'est
d'ici qu'elle s'est répandue. C'est d'ici
de se trouver dans la province de Qué- PA, recteur de l'Université et supé-| de sa vie. Bien sûr, c'est le seul pré-| qu'il y a trois siècles nous vous en-
bec, à laquelle il apporte le salut des
150,000 Canadiens français de l'Ouest.
M. Fournier, après avoir dit la résis-
rieur du Séminaire, leur sont allées tre qui jamais été et sera jamais
droit aï coeur, Dans les murs et dans président du Pacifiqce.
les couloirs de nos deux vieilles mai-
voyions des robes noires que vous nous
renvoyez ce soir. Vous avez peut-être
“Dans l'Alberte, continus le secré-| quelque chose à apprendre de nous et
tance des nôtres dans les provinces de | 25. ils ont vécu les plus belles pa-|taire de l'A.C.F.A.. nous avons 264 jours} nous dvons beaucoup À apprendre de
l'Ouest, dit que cette résistance a pro- | €°5 de l'histoire du Canada, que leurs | et demi de soleil par année. C'est pour] vous. Apprenez de nous je culte de la
duit des résultats parce que tous les | °"fants apprennent avec amour, dans|cela que vous dous voyez toujours de} paroisse, de ia famille, de la foi, des
Canadiens français ont su s'unir et | l* écoles de l'Ouest. Bref, cette vi-| bonne humeur. Nous possédons aussi] traditions. C'est le secret de notre
mettre au-dessus des luttes de partis site restera inoubliable pour les voya-/toûtes les richesses au monde: le blé,|survivance, Sans ce culte, que se-
politiques les grandes questions natio-| E°urs de la Survivance française, car|l'avoine, la
Dales.
1} fait un peu d'histoire et rappelle exalté la fierté de leufs origines.
les luttes scolaires du Manitoba. L'in-
justice dont les Canadiens français ont chorale des élèves du Petit Séminaire,
elle a réchauffé leur patriotisme et (charbon. Avant longtemps je crois
que c'est l'Ouest qui fournira leur char-
Après le discours de Mgr Roy, la{bon aux grovinres de l'Est.
| “Cependant, con@tut æ. Rioux, je
été les victimes a eu pour effet d'unir | diri8ée par M. l'abbé Jules Rancourt, | suis obligé de jeter un cri d'alarme.
toutes leurs volontés vers la résistan-
ce. vers la survivance. Mais s'ils 6Wf' madieps avec beaucoup de suecès. Puis
ait leur devoir, ils’comptent sur le
Surplus de population de la province
de Québec pour les aider. M. Four-
nier fait l'éloge des instituteurs de lau-
gue française. du Manitoba qui, par nis, est faite de l'union intime qu'il y
VI — François Dugas, épousa Angé- | l'école, ont assuré cette survivañce.
lique Dupuis, à Saint-Jacques l'Achi-
gan’, en 1804
VII — Aimé, épouse Sophie Poirier,
à Saint-Jacques, le 9 juin 1842; y
meurt le 14 octobre 1869.
VIII — Alphonse, né en 1853, épouse
Alphonsine Marlon le 25 février 1884.
Il vint s'établir, en 1904, au Manitoba,
à Lorette, où il mourur le 31 octobre
1911. Son épouse, morte juste 15 ans
plus tard, le 30 octobre 1926, a été in-
humée à la même place que son mari,
le 2 novembre. Elle était aussi d'ori-
gine acadienne.
J.-C. SAINT-AMANT, Ptre.
remettre eur la route de la santé. Il à. fait cela pour des
à. —
CHICAGO, ILL,
R. P. Langlois, O.M.I.
Le R. P. Langlois, O.M:I., du Patriote
de l'Ouest, insiste à son tour sur la
nécessité qu'il y a pour la province de
Québec, si on veut que la race con-
serve son influence en ce pays, de di-
riger le surplus de sa population vers!
l'Ouest où il aidera nos compatriotes
déjà établis.
Par suite de l'immigration intense,
le jour sera bientôt proche
présentation de l'Ouest à Ja Chambre
où le re-| “7 jeune Français, M. Albert Pinel,
exécuta une mosaique de chants cs-, Vous êtes bien loin de nous, À 2,50v
milles, mais nous trouvons étrangp tout
M. Raymond Denir, président de l'As ‘de même que l'Ontario soit capable
sociation Franco-Canadienne de la Sas- | d'impianter ses produits ches nous tan-
kaichewan, prit la parole. dis que nous Re voyC2s :1mais Où pres-
“La Survivance française, dit M. De-Îque jamais ceux de Québec. La Colom-
bie, depuis un an surtout, envahit no-
tre marché. Il est vrai qu'elle est no
tré voisine, mais les Etats-Unis, l'Eu
rope font aussi affaire avec nous. II
me semble que la province de Québec
a entre toutes les nationalités qui com-
posent la race française. D'où que
nous venions, de la vieille province de
Québec ou de la vieille France, nous
luttons pour la défeñse de notre lan-
Œue française et de notre foi eatholi-
que. Nous professons le même “Credo”,
nous pleurons les mêmes défaites et
remportons les Mêtiés victüires. ”
M. Albert Pinel
M. Denis donna la parole ensuite à
tour le maire et.les échevins de Qué-
bec. “Je vois ici, dit-4l, la rencontre
Qui, après un séjour de six mois à Gra-
velbourg, s'apprête à rentrer dans son
fédérale sera égale à celle de notre
province. Il faut que le surplus de la | ?*7# Pour revenir, probablement, avec
population de Québec soit dirigé vers pee ou même quelques pa-
l'Ouest afñn d'aider à nos compatriotes nts- M, Pinel exprima, dans un lan-
de ces provinces. : | age enthousiaste, le plaisir qu'il a eu
Le Père Langiois exprime le souhait . vivre dass cette province de l'Ouest.
de voir les journaux de langue fran. : mise richesse en ressources na-
çaise publiés dans l'Ouest — le Pa- EE en culture des trois provin
triote ‘de l'Ouest, l'Union et la Liberté prairies, disant qu'elles sont
— circuler davantage dans la province ae. Ps eq ds pese
de Québec. Les gens de l'Ouest lisent C . : .
les journaux de l'Est. Que cet échan- est un pays d'avenir, s'écriatil
ge de pensées vienne renforcer l'écnau- | ‘! l°® veut bien lu idonner, pour as-
des coeurs. surer son développement, les bras qui
‘ | lui manquent”. .
A l’Archevêché | 2 Piel parla aussi du dévelophe-
La réception à l'archevéché eut lieu | Ment de Gravelbourg et rendit homma-
à &:h. 30, dans le grand so. 8. G.|Ee à son fondateur, feu l'abbé Gravel
Mgr R-M Rouleau, alors en voyage, M. Raymond Denis
s'était fait représenter par l'un de ses! M. Raymond Denis fit un sutre pe-
Co
Au Château Frontenac
culture—miste, l'huile. la] rions-nous aujourd'hui?
“Que pouvons-hous apprendre de
vous? Peut-être le désir de grandir,
de lutter, d'être des hommes, de nous
tenir droits devant ceux qui travaillent
à nous faire disparaître. L'Est et
l'Ouest ont des problèmes communs et
c'est un prime d'ameuter une partie
du pays contre l'autre partie. L'une
est nécessaire à l'autre Nous avons
nos industries, vous avez le blé, Don-
nez-rous le blé et nous vous donnerons
nôs produits. Favoriser la récolte de
TUnion,-d'Edmonton,
à prendre la parole.
“Vous croyez que je suis
rait assurée dans l'Ouest.
“Nos journaux se sont occupés dé
À o
“J'ai aujourd'hui une proposition à
M. et Mme Hamel, Wauchope; M, et:
Mme Bonneville, M. Dolter, Wolseléy;
M. P. Chagnon, Mme A. Diot'et!
A. et L Bouffard, Ferland;
Auchu, Milden; M. l'ébbé:J. Faadhèr}
Meyronne; M. Arthur Marcotte, : -
teix; M. S.-M. Jean, Régiha, M AN:
Bourassa, Lafièche; M. Chas Béchard;:
sa famille, Ponteix; Mine Cloutier ét.
ses deux enfants, Mme Charboritiéau!
et ses trois enfants, Mossbank; M..Da.
€. Marleau, Ponteix; Mlle Roy, La-
jord; Mme Forest, Verwood; M. A.
Brochu, Colonsay; M. ét Mme E. Bro-
chu, M. et Mme Trudeau, MM, Croise-
tière et Carrière, Lafièche; M.'et Mme
ux, Admiral; ‘MM. Fournier,
Faucher et J.-L. Beaubien, Astinibois; -
M. T. Thibert, Lajord; MM; Saint —
Denis, Bellefeuille, Cormiér, M. Bonne.
Kille et s4 famille, Régine, - |.
‘D'Alberts: Mme Houle et * en-
fants, M. O. Durocher. HE
ST +
La session en
Régina -— La deuxière | de
la sixième législature de là:
wan va s'ouvrir le 18 janvibr, Île pre-
mier ministre 3,G, Gardjner
gouvernement pour. là ÿyrom
#
“Les maux de dos ont été le
de ma vie, et pendant deux ans
vins tellement infirme que je
vais travailler”, nous écrit M.
Bloane, de Georgetown.
À
:. N s'établira probattemeis à MeCrens. |
‘ane, est parti samedi pour uri voyage
‘dû être heureux de descendre dans
— Dépression
_) _ Maux-de reins
ji
| matres fémues payés par MM. Hamende trouvera ci-dessous.
dt Masson, sont allés à la réserve cou-| années passées. 1à
| pentes 26,009 pieds de bois requis pour | était remplie de
Lies + M, Charron qui s'est
fndisposé la seconde - journée.
doux autres gigagés ont cassé
| Jeur manthe de hache le troisième jour.
li réste enicore à éhärroyer cds billots
| mir moulin la semaine prochäine, ce qu
77-77 PiuiMemer er} 3 3. Jacob.
M 44. Lecharité, de Régipa, es°
| revenu dabs nos parages pour y rester.
tion par les fidèles.
exécuté: -
“Minuit, chrétiens”, Adolphe Adam:
M. W. Thériault et choeur.
W: Raymond et R. Bernier.
Missa Davidica,
rosi.
Gartignn.- : | ,
Pendant la commffublon des fidèles:
“Puér nobis nascitur”, David Schei-
demann (1570-1625): MM. J. Bouchard,
Fournier, L, Trudeau et ehoeur:
M. Li Mihone: à nôtre gérant de ‘ban:
dé quelques mois dans l'Ontario. Nous
le souhaitons un beureux voyage.
ee N.
” Mme Grandbois est partie pour Me-
Creary depuis quelques jours et espère) sr6porien: M. L. Bétournay et choeur.
# passer l'hiver. Û ” À la messe de l'aurore:
san teaRetthntE SOS joyeusement”, Abailard (1079-1142):
FANNYSTELLE MM. A. Savoie et R. Poulin et choeur:
"Où s'en vont
.. Messe de minuit XVIIe siècle;
: La messe de minuit a
surtout par l'assistance nombreuse et
pléüse, belle par le grand nombre de
communions. Comme le Petit Jésus à
Une grande épreuve
tant de coeurs si bien disposés! Qu'el-
les sont bellef nos fêtes religieuses!
Nos remerciements à M. l'abbé Léo.
nide Primeau, procureur à l'archevêché
de Ssint-Boniface, qui est venu mer
crédi dernier nous prêcher une beure
d'adoratioh et entendre noz confes-.
sions de Noël.
Partie de cartes |
Notre dernière partie de cartes a)
rémporté un succès qui a dépassé celui
dés velllées précédentes. Notre gran.
de salle était presque comble.
Les prix ont été gagnés par Mme
Armänd Désilets et M. Hervé C yrgnne
| Naissances
Le ler décembre, baptisé à l'hôpitai
de Saint-Boniface, Gérard-Alfred-Iouis,
fils de M. et Mme J.-A. Bouchard.
Jæ 19 décembre, Joseph-Lionel-Phi-
lippe-Léo, fils de M. et Mme Alnire
Arnal Parrain et marraine: M. ci
,
Saint-Boniface ont appris, le 20 dé
cembre, |
épreuve survenue à l'un des établisse-
ments de leur”province.
Totten, Bakota Nord, où lcurs Soeur.
se dévouaient depuis plus d'un dermi-
siècle à l'éducation des enfants"qau-
vazes. Tout a êté détruit,
ont pu, être sauvés de la chapelle.
fants des dortoirs, mais leur dévoue
L
EE
ATTENTION
Voyez à ce que les fonctions
essentielles de la femme se fassent
d'une manière régulière. Ce con-
seil est non seulement pour vous,.
mères de famille, mais aussi pour
vos‘fillettes et pour toutes celles
sur qui vous avez autorité, Trai-
ter à temps un malaise, une indis-
position, ‘corriger tout de suite une
irrégularité c'est empêcher des com-
ré plications parfois graves auxquelles on
# ne pensait pas. Ce que Mme Maher a
# Eu pour sa fillette est là pour prouver
PILULES ROUGES
sont pour toutes les femmes un secours prééieux qu'elles ne
devraient pas se refuser dans les cas de :
_ Anémie, Chlorose Troubles d'estomac
f__: - - Douleurs internes
Troubles nerveux
Migraine . |
Troubles du retour d’âge
à Granby, 7 février 1926.
“Ma jeune fille ayant eu un jour l’imprudence, pour faire ls
cueillette des fruits, de traverser des champs humides et de passer
ensuite plusieurs heures es pieds mouillés, m'était revenue Rtiguée
et paraissait souffrante.
‘En effet, elle n’avait pas tardé à se déclarer bien malade.
» “Je lui donnai des boissons chaudes et je lui fis des frictions
qui l'ont soulagée poyr ce moment. Mais ensuite les douleurs de
reins et les maux de tête se continuant, je me procurai des Pilules
Roages qu'elle a prises régulièrement durant plusieurs semaines.
“De faible et chétive qu’elle avait toujours été, ses forces se sont
sugmentées, ses joues se sont arrondies et colorées et sa santé s’est
parfaitement rétablie.
“Plusieurs années se sont écoulées depuis, mais elle se porte
bien encore. Elle sait qu'elle doit sa santé aux Pilules Rouges et
elle ne manquerait pas d'en prerdre si elle se sentait malade”.
Mme Wilfrid Maher, Granby, P. Q.
CONSULTATIONS GRATUITES aux femmes, par lettres ou à
noi bureaux, 1570, rue Saint-Denis. Notre médecin est àyotre disposition
tous Les jours, de © heures du matin à 8 heures du soir (excepté les dimanches
“Le programme musical suivant fut
Propre de la miesse, Solistes: MM.
l'abbé Fo Pe-
Offertoire: ‘“’Laetentur Coeli”, Carlo
“Pueér natus in Bethleem”, cintique
“Chantons
ces gais bergers”?”,
‘Dieu vient de naître”,
été belle; belle j XVIIe siècle: M. L. Trudeau et choeur.
nn -40-2——
Les Rdes Soeurs de la Charité de
la nouvelle d'une grande
Le soir du
18 décembre un incendie a détruit
l'école indienne et J4 chapelle dé Fort
à l'excep-
tion de quelques ornements satrés qui
Il n'y a pas eu de perte de vie. Les
Soeurs ont réussi à faire sortir les en-
ment a coûté la vie à leur Supérieure.
La KRde Soeur Saint-Alfred, née Mar-
guerite Hogan, est morte lundi après:
midi des suites d'un refroidissement
contracté au cours du sauvetage, La
regrettée défunte était Agéc de 63 ans,
üont elle avait passé 41 dans la com-
TE à MU RUES ROLE ape
Norbert, partent demain pour Québec.
La enmalne derutère. M. M. Lahaie. iairgtion de M. Marius Benoit, ext
et C. Cyarron, aréc deux avec bôn goût le programme qu'on
par les
“cathédrale
in et les
ls cmetruction de l'église au prin-|communions furent nombrouses. M.
temps, Tous s'en sont assez bien Lirés, | l'abbé Boulet prononca un bref sermon
qui füt-éconté avet beaucoup d'atten-
Manitobé où con douveiit éitfe le ren
dra de plus eu plus précieux pour la
cæuse de l'éducation parmi nous.
A méfité un prix d'examen “pour
ävolr cofisérvé les neuf-dixièmes sur
chaque matière:
Eléments latins-Syntaxe: Armand
Woyal (96), Sain(o-Agathe, Man.”
Ont mérité un témoignage ‘Opume”
d'examen pour fvoir conservé les qua-
tre cinquièmes sur chaque matière:
\ Versification: Gérard Lévelllé (93),
Winnipeg: Âifred Paradis (91), Dun-
rea, Màn.: ‘ Lucien Boulet (88), Dun-
rea, Man.
Eléments latins-Syntate: -Edouard
Auger (917, Neche, N. Dak.: Gérard de
Ruyck (91), Swan Lalié, Man.
Senior Commercial: Paul Painchaud,
(93), Saint-Boniface.
Eléments français: Eugène Chénier
(89). Huronian, Ont: Jacques Lam-
bert (88), Saint-Boniface
|
M. Rodolphe Pépin
M. Rodolphe Pépin, de Lowell, Mass.,
autrefois de Saint-Boniface, de retour
de. Paris où il a passé un an à étudier
sous les maîtres organistes Joseph
Bonnet et Marcel Dupré, a donné
premier \récital à la First Congrega-
tional Church. Le programme compre-
nait des oeuvres de Clérambault, Cou-
pedin, d'Aquin, Bach, César Franck et
Joseph Bonnet. Ceux qui avaient en-
tendu notre compatriote avant son sé-
Jour/en France ont constzté facilement
des progrès remarquables dans son jeu
et s la fnaïtrise de son art A
l'exception du morceau de Bach, il a
joué tout le programme de mémoire,
donnant à chaque numéro son expres
sion et son cachet caractéristiques.
Les nombreux amis que- M. Pépin
E au Manitoba sont heureux d'ap-
|
plaudir à ses succès,
RE
Comité de récréation de
Saint-Boniface
Le Comité de récréation continue
son excellente. besogne, qui est de
grouper nos jeuncs de Saint-Boniface.
C’est J8 premier essai de ce genre,
croyons-nous, et nous sommes heu-
reux d'en féliciter les organisateurs.
Nous avoñs peutêtre cru trop long-
temps qu'il était impossible de :s'amu-
ser à Saint-Boniface et qu'il fallait
toujours aller à la ville voisine. Voici
que pour la première fois le Comité
nous forme une ligue locale qui réu-
nit un bon nombre des nôtres et. où
tous s'amusent honnêtement! : Nous
souhaitons que le Comité continue son
travail et nous organise pour cet été
ici même, à Saint-Bouiface, une ligue
de balle au camp ou de ballon. ‘
Dimanche dernier a eu lieu une très
jolte joute entre l'équipe “Athlétique”
{capitaise Marius) ei l'équipe des em-
ployés de la ville (capitaine J. Hi-
beau). L'''Athlétique” est restée mal
tre de la situation en triomphant de
son adversaire par un résultat de 4 à 2.
La partie fut chaudement contestée et
d'on se dernandait si le résultat eût été
le même ayec un peu plus d'entraîne-
ment de la part des employés de la
vjlle qui ont eu! pour la plupart, beau-
Coup moins d'entrainement. que les
autres, et tout fait prévoir qu'avant la
fin de l'hiver: ls diverses équipes se-
ront bien, balancées. .
Voici la composition des équipes:
Athlésiques: ©. Bockstael, J: Mc-
Caughan, Jean Bruneteau, Jos. Lan-
thier, L: Roussin, T. Marius, . Jean
Mousseau, G. Desmet.
.Civique: G. Armstrong. G. Senez.
Georges Bibeau, Lucien Couture, Jean
Lévêque, J. Bibeau, Jos. Bélanger, A.
nt . =
Dimanche prochain aura lieu une
joute entre le club * ‘Athlétique” et up
groupe de collégiens en vacänces qui
om, parait-il, besoin d'exercice et qui
EE
La moins coûteuse de toutes
les huiles — Si l'on considère
r Thomas, elle est la moins
por de toutes les huiles
offertes au public. Elle est en
vente dans toutes lés pharma-
ies du Canada, de l'Atlantique
au ifique, et tous les mar-
chands de la campagie Von €
« fütes relgiousm}. Vous. serez satisfaites des __ g'iemdrs | Comme il e®t facile de
pour rien, Ilvous eat impossible de vous soigner meilleur marché, rfsela p "rer ci que son prix
st En venie partout, ou par la foste, 50 sous la boîte. [est très modéré, chacun devrait
ce CHIMIQUE FRANCO-AMÉRICAINE, liée, 1579, St-Denis, Montréal.
éthiEe dl x Lean 2 RU
SEE Je | +
‘
en passé der une bouteille,
“
u et d'Amanda pics ve
la ne ne de l’Huile Eclectrique
4:
| parent:
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HEFE
ÿ
Hi
es 7 » 1
ceux qui ne voudraient pas se
Eñvoyons d'avant!
. ….
Des trompel'oefl! 41 y en a tout |
Plein de par le monde. C'est la ré}.
flexion que nous nous falsions en exa-||
minant la vitrine-de golre ‘sale de ré- |}
ception. 11 y a là des bouts de plan-
ches, une roue de fortune et je ne sais
quoi. En somme tout un tas de rieil-
les choses qui font penser & l'abandon
et au désordre qui doit régner derrière
les vitres blanchies au savon. Détrom-
pet- -vous! Au-delà de ce “trafnpel'oeil” |
fl y a une salle des plus hopsitalière. |
Autour des tables bien rangées, sous | |]
les lustres artitiquement décorés, nos |
|
|
“Voyageur” tient à remercier ceux qui
ont mis leurs autos à sa disposition,
notamment MM. Langevin, Collin et
Pobitaille.
Le dimanche. 9 janvier aura lieu le
voyage projeté de Saint-Adoïphe. .
patt de la gare Union à 6 h. du
Comme les raquetteurs chanteront la
messe à Saint-Adolphe, j} leur faudra
une répétition préalable. Elle aura
lieu à l'Union Canadienne dimanche
après-midi le 2 janvier.
—— 2200-02 ———
Mariages
D'INVENTAIRE
D'ARTICLES DÉSASSORTIS
jeunes amis font la causette £t s'amu-
sent honnètement, loin des regards ja-
à
discrets. \ ù | :
nn + | » j
PA gra Re Age dr 2 Excursions d’hiver MOITIÉ PRIX
Bérard, et Marie-Irène L'Heureux, de
Winnipeg, fille de Henri L'Heureux et
de Cordelia Robert, de Saint-Pierre-
Jolys. |
Le 27 décembre — Joseph-Martia
Desrochers, de la Nativité d'Hoche-
laga, fils de Télesphore Desrochers et
d'Emilienne Houdé, et Marie Germaine
Proyencher, fille d'Ernest Provencher
Taux réduits pour l'Est et la côte du
Pacifique ainsi que pour les Etats-Unis:
Voyages d'Europe. ‘En vous adressagt
À mon agence vous obtiendrez toutes
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.son, Saint-Boniface. Téléphone $1 481.
(E
aurahieu chez
BIRKS.
À partir du vendredi 31 décembre,
à 9 heures du matin
$
* Sépulture
Le 11 décembre — Théophile Vol-
cher, décédé à l'Hospice Taché le 16
décembre, inhumé dans le cimetière de
Saint-Boniface.
———— 0400 2——
_ PETITES NOTES
M. et Mme Auguste Guilbault, ainsi
,
IOCOLAT
AMIEUX
que M. Joseph Guilbauit, étaient de à so
passage À Saint-Boniface, ‘en visite Chocolat à Cure Las pour UN EXEMPLE : .
chez leuré parents. entremets
_ |
M. Joseph Marion est en visite chez
ses parents, 145, rue Dumoulin. M.!
Marion habite agtuellement Chicago. !
L_] L] LL]
Mme Louiÿ Davies (née Marguerite
Ahern) habitant actuellement Paris,
était de passage à Saint-Boniface, ch£z
M. Henri Deschambault, en route pour
Vancouver. Mme Deschambault est ve-
nue de Saint-Lazare rencontrer Mme
Davies, qui se trouve être sa nièce.
L1 . L
M. Joseph Taylor’ remercie cordiate-
ment les citoyens de Saint-Boniface qui
lui ont accordé leurs suffrages lors des
élections municipales et leur offre ses
meilleurs voeux de bonne et heureuse
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nombre incalculable. d'enfants. |
353, ave. Provencher
|
?
Breuvage spécial doux, Lu méri Vraie ale des vieux pays
DREWRY'S REFINED ALE—DREWRY'S EXTRA STOUT
DREWRY'’S ST LAGER
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iN’ oubliez pas de donner votre numéro de permis.
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féchgi presque … je lui dis: “ Madame,
regarlies vos helles mains blanches et
10s tôngs dolgté, et toutes ces bagues
étincelantes comme nos lis blancs avec
‘cnrs perles de roste… Hegardes mais-
tenant mes larges mains noires. me
.yez- vous pas q | a vowiu nous
créer, moi, pour fatre la croûte du
bâté, vous, pour rester dans votre sa-
1n?." Oui, munsieur Geùrges, j'étais
sur le point de mé fâchzr…
— Et que dit ma mère?
—« Elle fixs sur moi ses grands yeux.
ses beaux grands yeux, et elle dit:
“Bien, mère Chloé, je crois que vous
avez raison_” Et elle rentra dans le
salou. Elle aurait dû me donner un
coup de oing sur la tête, pour mon
insolence, Mais chacun à sa place.
Je ne puis rien faire quand il y a des
dames dans la cuisine
— Dans ce diner, vous vous surpas-
sâtes, chacun le dit. je me le rappelle.
— N'estce. pas? Moi, j'étais dans
la ralle À manger. je vis le général
passer trois fois son assiette pour re-
tourner au pâté. !I] disait: “Vous avez
là, madame Shelby, une cuisinière vrai-
mept distinguée _” Dieu! je me sen-
. tais gonfier d'orgueil! Le général sait
quelle cuisinière je suis, reprit Chloé
en se rengorgeant.. un bien bel hom-
. me, le général; il descend d'une des
premières familles de l'ancienne Virgi-
nie. il s'y connait aussi bien que moi,
le général Voyez-vous. monsieur Geor-
ges, il y a plusieurs points à noter dans
3 rar as rene
tort de votre mieux, fêre Chloé: 11
fe E =
PR ES
| tant
cette menace, c'ést ce qu'il serait dif-
ficile de déterminer. Il est certain
que sa térrible obf£ürité pe produibit
que peu d'ilnpression sur les jeunes
pécheurs à qui pn l'adressait
— Is se sont tellement chatouillés,
dit Tom, que maintepant its ne peuvent
plus ée tefir_tranquilles.
A ce moment, les enfants sortirent
de dessouk la té ble, et, les mains et
le visage pleins de mélasse, commen-
eërent à embrasser vigoureusement la
petite fille,
— Voulez vous bien vous en aller?
dit la mère, en repoussant les iétes
crépnes. Comme vous voici faits'…
Cela ne partira jamais! |[Courez vous
laver à la fontaine.
Et à ses exhortations elle ajouta une
tape qui retentit formidablement, mais
qui n'excita äutre chose que le rire
des enfants qui tombèrent l'un sur
l'autre en sortan!, avec des éclats de
rire joyeux et frais. :
— A-t-on jamais Vu d'aussi méchants
garnements? dit Chloé avec une’certai-
ne satisfaction maternelle.
‘Elle atteignit une vieille servietie
destinée à cet eflét: eile prit un peu
d'eau dans une th£ière félée, et débar-
bouilla les mains et le visage du bébé.
Elle les frotta jusqu'à les faire reluire,
puis elle mit l'enfant sur les genoux
as- Tom, et fit disparaître les traces
du souper. Cependant le marmot ti-
rait le nez, 'égratignait le visage de
Tom et passait dans les chèveux de
son père ses petifes mains potelées
un pâté. tout le monde ne s'en doute | Ce dernier exercice semblait surtout lui
pas_ mais le général ïe sait, lui, je,
m'en suis.eperçu aux remarques qu'il
a faites. il eonnaît le pâté!
Cependant, M Georges en étaif ar-
riré À ce point où un Enfant mème.
peut en venir (dans des circonstances
exceptionnelles), de ne pouvoir avaler
un morceau de plus. Il eut alors le
temps de regarder toutes ces Lêtes de
laine et tous ces yeux brillants qui le
contemplaient d'un air famélique, d'un
angle à l'autre de l'appartement.
-— lei, Pierre, ici, Moise' Et il cou-
pa de larges morceaux qu'il leur jeta
Voas en voulez, n'est-ce pas? Allons!
Chiné, donnes-leur des gâteaux. ;
Georges et Tom se placèrent sur un
siège confortable, au coin de la che-
causer une joie particulière. *
— N'estce point là un bijou d'en-
fant? dit Tom en l'écartant un peu de
lui pour mieux la voir.
Et se levant, jl l'assit sur sa large
épaule et commença de gesticuler et
de danser avec elle, tandis que (eor-
ges secousait autour d'elle son moudhoir
de poche, et que Moïse et Peter\cä-
briolaient comme de jeunes o:
Chloé déclara enfin que tout ce bpuit
lui fendaît la tête: mais, comme cette
plainte énergique se faisait entendre
pliysieurs fois par jour dans la case,
elle ne réprima point la gaieté pétu-
lante s aînis: les jeux, les dan-
ses et les CS continuèrent, jusqu'à
ce que chacun tombât d'épaisement.
entrevoir la vie sous un côté plus encouragéant; si je puis
compter sur mes forces pour travailler, c'est grâce à l'heu-
reuse inspiration que j'ai eue d'employer les
PILULES MORO
pour augmenter ma résistance, stimuler les fonctions de .
mon éstotnac, améliorer celles de mes reins et assurer ma
santé. Telles sont les réflexions d'un homme qùi, autrefois
déprimé, affaibli, s'est traité avec les Pilules Moro. Nousen
cault qui dit :
*‘ Depuis l’âge dg quarante ans environ
je me sers des Pilules Moro quand fges
lorces se so amoindries et que le travaii
me devient top pénible et ce n’est jamais
en vain Elles ont toujours la mème
efficacité que lorsque je les ai employées
pour la première fois, alors que j'étais
voyageur de commerce et que les-misères
du métier, telles que repas irréguliers,
sommeil insuflisant, variations de tempé-
rature usaient vite ma résistance et m 'ex-
posaient à des troubles de reins C'est
eneure aux Pilules Moro que je dois les
forces dont j'ai besoin aujourd'hui pour ;
mon travail quotidien”. M. Napoléon
Foucault, Bromptonville, P. Q.
nos bureaux, 1570, rue Saint-Denis
tous les jours, da 8 heures du matin à 5 heurca du soir (excepté Les dimanches
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Notre médecin est à vatre disposition
ses? dit Chloë. Je n'en sais rien, pour
mon compte! …
Comme depuis longtemps le “meet- |
tenait” châque semaine
+ Le vienx père Pierre a brisé les
deux pieds de cette vieile rt
semaipe dernière, murmura
— Je crois plutôt que c’est toi, dit
Chloé; je reconnais là un de tes tours.
bah! reprit l'enfant, elle se
tiendra bien. si on l'appuie contre la
muraille. L
— 1] ne faudra pas asseoir dedans
le vieux Pierre, parce qu'il se balance
tcujôurs en chantant; l'autre soir, il
a failli tomber tout de s0b long dans
la chambre. °
vous entendre une fois de plus…/3e};
ra ;. le. gloite.
peau: J'attehds que ia véiture passe!
ei m'etnporte chez moi. Il me semble, |.
la fuit, que J'entends le bruit des rues
et que je régardé à la borte… Et maln-
Nous irons tous vers Chanaan!…
Georges, à la demande générale, dut
les‘ derniers chapitres de la Bible. il
tut souvent interrompu par ces excia-
mations: “Oh! Dieu!| écoutez cela!
pensez à ce'à!… cela arrivera, n'en
doutez pas!” ,
Georges, qui avait beaucoup de faci-
lité et que sa mère avait soigneuse-
! NN t
Où l'on voit les sentiments dè La mar
chandise Humaine quand elle
change de propriétaire u
M. et Mme Shelby s'étaient retirés
dans leur appartemént pour la nüit.|
Le mari s'était étendu ds un fau:
teuil confortable: il pafcourait quel-
ques lettres arrivées par la poste de
l'après-diner; la femme (iait: debout
me LA
joies et leurs humbles soucis. Com-
ment pourrai-je élever ma tête au mi-
lieù d'eux, si pour un misérable
vendons ce digne et excellen
Tom?_si nous lui arrachons en un ins-
tant Que nous lui avons appris
à aimer et à respecter? |Oui! jé leur
ai appris les devoirs dev la. famille,
de père et d'enfant, de mari et de fem-
me: comment supporter la pensée de
leur montrer maintenant qu'il n'y «A
pas dé liens, de relations, si sacrées
qu'elles soient, que nous ne soyons
prëts à briser pour de l'argent? J'ai
ment instruit de sa religion, se sen-| devant son miroir, déroulant les bou- | souvent parlé avec Elisa dé son en-
tant l'objet de l'attention générale; y | cles et dénouant les tresses de sos che-|fant et dr ses devoirs envers lui comr-
= Eh! mon bon Dieu! ji] faut le met.| mettait du sien de temps en temps,| veux, élégant ouvrage d'Elisa. Mme
tre dessus, dit Moïse; et quand il com-|2%ec une grayité et un sérieux 108a-| Shelby, remarquant la pâleur et l'oeil
‘lcore qui faisaient sans cesse allusion
mencera: Venez, saiats et pécheurs,
écoutez-moi' -pouf! il-tombera. *
Moîse imita les intonations nasales
du bonhomme, et, pour “illustrer” la
cätastrophe qu'il racontait, il se lais-
sa tomber sur le pléncher.
— Conduisezvous donc décemment
si vous pouvez, dit Chloé. N'avez-vaus
pas de honte?
M. Georgés prit part à la gaieté du
| délinquant, et déclara qu'il était un
véritable farceur. L'admonition ma-
ternelle perdit ainsi tout son effet.
— Eh bien! bonhotnme! dit Chloé à
son mari, il faut disposer vos barils.
— Les barils de maman sont éom-
me ceux de la veuve, dont M. Georges
nous lisait l'autre jour l'histoire dans
le gros livre. ils ne ‘’manquent” ja
mais.
— Si! la semaine dernière un d'eux
défonça, et tous tombèrent au milieu
de leurs chants. Te souviens-tu?
Pendent cet aparté de Moïse et de
Peter, deux barils vides fürent roulés
dans la case, et calés dans des pierres
de chaque côté. On mit des planches
en travers, puis on compléta les pré-
paratifs en renversant des baquets et
en rangeant les chaises boiteuses.
— Monsieur Georges est un si bon
lecteur, que je suis sûre qu'il voudra
bien rester et lire pour nous, dit Chloé:
ce serait si intéressant!
Georges consentit avec joie: un en-
fant est toujours disposé à faire ce
qui lui donne un peu d'importance.
La chambre fut bientôt remplie d'une
-] compagnie bigarrée, depuis la vieille
tête grise du patriarche de quatre-
vingts ans jusqu'au jeune garçon et‘à
la jeune fille de quinze. On échangea
d'abord quelques innotents Comméra-
rages sur différents sujets. “Où la
mère Sally avait-elle eu son nouveau Plus Maintenant qu'à signer.
mouchoir rouge? |Madame allait don-;
ner à Lisa sa robe de mousseline à
pois. Monsieur devait acheter un
cheval de trois ans, qui allait ajouter
à la gloire de la maison.” Quelques-
uns des fidèles appartenaient à des ha-
bitations du voisinage, et on eur per-
mettait ;de se réunir chez Tom; ils
apportaient leur quote-part de can-
cAns sur ce qui se faisait ou se disait
L'Ens l'habitation: c'était le même
“libre -échange” que dans les cercles
d'un monde plus élevé.
Au bout d’un instant les chants com-
mencèreit, à la satisfaction trés évi-
dente des assistants. Le désagrémeñt
des intonations nasales ne pouvait dé-
truire complètement l'effet de ces voix
naturellement belles, chantant cette
musique à la fois ardente et sauvage.
Les paroles étaient les hymnes ordi-
nires et bien connues que T'ot-énrend
dans tous les temples, ou bien elles
‘étaient empruntées aux missions am-
bulantes, et elles avaient je ne sais
quel caractère étrange où l'on pressen-
tait l'infini.
Le choeur d’un de ces psaumes était
chanté avec autant d'énergie que d'onc-
tion: ’ LL
Il faut tomber sur le champ de bataille!
11 faut tomber sur le champ de bataille!
Gloire, gloire à mon âme!
Un autfe refrain favori fut souvent
répété: ges
Oui, je vais à la goire.
moi! Déjà
L'ange, du haut des cieux, me fait
signe et m'appelle.
Je vois la cité d'or et la;porte éternelle!
1j y en avait beaucoup d'autres en-
_
Où! suivéz-
eux rives du Jourdain, aux champs de
Chanaan et À la nouvelle Jérusalem
L'esprit du nègre, impressionnable et
mobile, s'attache toujours qux hymnes
qui Jui pe de aa
ss {rênes uns riatelt,
les autres pleuraient, quelques-uns
frappaient dans leurs mains ou bien
ls se les serraient les uns aux autres,
comme s'ils Re N'ALSDEES at
. 3 “ ù ! | F
*
bles” Il était admiré par les jeunes | hagard d'Elisa, l'avait dispensée de son
et: béni par les vieux. On répétait de | service pour ce soirlà; l'occupation
tous côtés qu'un ministre ne pourrait | du roment lui rappela la conversation
bas mieux faire, et que c'était réelle-| du matin, et se tournant vers son ma-
ment merveilleux. ri, elle lui dit avec assez d'insoucian-
Pour tout ce qui touchait à la reli-| ce:
sion, Tom, dans le voisinage, passait — A propos, Arthur, quel est donc
pour une sorte de patriaréhe. Le côté | cet homme assez mal élevé que vous
moral dominait en lui: il avait en mê-| avez fait asseoir à notré table aujour-|
me temps plus de largeur et d'éléva- d'hui? ï,
tion d'esprit qu'on n'en rencontre par-| — ]1 s'appelle Haley, dit Shelby en
mi ses compagnons; il était l'objet d'un | se retournant sur son siège comme
crand respect: (1 était parmi eux com-|un homme mal à l'aise; et il tint ses
me ün ministre. Le style gimple, cor- | yeux fixés sur la lettre.
dial, sincère de ses exbortations, qu-| :- Haley! quel est-il, et qui peut
rait édifié des person d'une plus ,l'attirer ici, dites-moi?
hauts éducation. Mais é'étaifdâns) — Mon Dieu! c'est un homme avec
la prière qu'il excellait, Rien n° g@u-| qui j'ai fait quelques affaires, la der-
vait surpasser la simyheité touthäfite. | nière fois que j$ suis allé aux Nat-
l'entrainement juvénile de cette prière, | chez, dit M. Shelby.
enrichie du langage de l'Errflure, qu'i!
s'était en quelque sorte assimilé et|à venir s'installer chez nous et à nous
qui tombait de ses jè sans qu'il en | demander à dîner?
eût conscience. “11 païtaitgguste” di-[ — Mais non; c'est moi qui l'avais
sait un vieux nègre dans son pieux {invité J'ai quelques intérêts avec lui.
langage, et sa prière avait toujours un ..— C'est un marchand d'esclaves?
tel effet sur les sentiments de l'assis-| poursuivit madame Shelby, qui obser-
lancé, qu'elle courait souvent le risque | vait un certain etibarras dans les fa-
d'être étouffée sous les répons abon-|çons de son mari.
das qui s'échappaiént de toutes parts — Eh! ma chère, qui a pu vous
autour de lui. mettre cela dans lu tête? dit celui-ci
Pendant que cette scène se passait | en levant les yeux.
dans la case de l'esclavé, il s'en pas- — Rien! seulement, dans l'après-ät-
sait une bien différente dans la mai-|ner, Elisa est.xenue ici, émue, boule-
son du maître. versée, tout en larmes; elle m'a dit
Le marchand et M. Shelby étaient | que vous étiez en conférence avec‘ un
assis l’un devant l’autre dans la salle | marchand d'esclaves, et qu'elle l'avait
à maüger, auprès d'une table couverte | entendd: vous faire des offres pour son
de papier et de tout ce qu'il faut pour | enfant! Oh! la sotte créature!
écrire. M. Shelby était occupé à — Ab! elle vous a diy cela? reprit
compter des liasses de billets. Quand | M. Shelby; et il reprit sa lettre, qu'il
ils furent comptés, il les passa au| sembla lire avec la plus grande atten-
marchand, qui les compta également. | tion, tout en la tenant à l'envers. Il
— C'est bien, dit celui-ci; il n'y a|faut que cela éclate, se dit-il, en lui-
n même ; aussi Qien maintenant que plus
M. Shelby prit vivement les billets | tard!
de vente et signa, comme un homme — Jéai dit à Elisa, reprit Mme Shel-
pressé de finir une besogne ennuyeuse; | by, tout en continuant d'arranger ses
puis il tendit au marchand l'acte si- cheveux, qu'elle était vraiment bien
gné et de l'argent. Haley tira d'une | folle ÿ s'affliger ainsi, que vous ne
vieille valise un parchemin qu'il pré-{traitesWjamais avec‘des gens de cette
senta à. M. Shelby après l'avoir un mo-|sorte. et puis, que je savais que vous
ment examiné. Celui<i s'en empara|ne voulez vendre aucun de vos escla-
avec un empressement qu'il ne put dis-| ves.…. et ce pauvre enfant moins que
simuler. tout autre. :
— Maintenant, voilà qui est fait, dit! — Bien! Emilie; c'est ainsi que j'ai
Haley en se levant. toujours dit et pensé. Mais aujour-
— C'est fait! reprit Shelby d'un air|d'hui. mes affaires sont dans un tel
rêveur; et, tirant de sa poitrine un|état…. que je ne puis. il faudra que
long soupir, il répéta encore: C'est{j'en vende quelques-unes...
fait! # — À ce misérable! lui vendre... yqus!
— Vous n'en paraissez pas bien ravi, | Oh! c'est impossible. vous ne-parlez
à ce qu'il me semble, dit le marchand. | pas sérieusement! ;
— Haley, répondit M. Shelby, j'es- — J'ai le regret de vous dire Que je
Père que vous vous souviendrez que” suis sérieux. j'ai consenti à ven)ire
vous m'avez promis sur l'honueur de | Tom.
Re pas xendte Tom sans savoir eüiref — Quoi! notre Tom… cette bonne
quelles mains il ira. let fidèle créature, votre fidèle esclave
— Eh mais, c'est justement ce que | depuis soh enfance. Oh! monsieur
vous avez fait vous-même, dit le mar- | Shelby! Et vous lui avez promis sa
thand. ' ‘ liberté. vous et moi nous lui en avons
— Vous savez quelle nécessité m'a&|Parié maintes fois. Ab! maintenant,
contraint! je puis tout croire. je puis croire
— Mais elle pourrait m'obliger aus- | Maintenant que vous vendrez le petit
si, moi, reprit Hgley. Cependant je | Henri. l'unique enfant de la pauvre
à Elisa. 2
L ds | : Mme Shelby prononça ces mots d'un
amolissent ton qui tenait le milieu xenire la dou-
es COS $ ù D leur et l'indignation.
par les bains de pieds — Eh bien! puisqu'il faut que vous
Les bains de pieds soht le sed] | sachiez tout. cela est. J'ai consen:i
moyen de faire disparaître les cors à vendre ensemble Tom et Henri. Je
et durillons, Mettez quelques gouttes | 2€ sais pas pourquoi on me regarde
de Putnam's Painiess Corn Extractor |*°#me un monsire parce que je fais
sur la partie sensible du cor ou duite que tout le monde fait tous les
durillon et la douleur est tout de suite | Jours. ‘ oo,
arrêtée. Plus tard, vous prenez un] — Mais pourquoi ceux-là énfre tous?
bain de pieds chaud pour cinq ou dix Oui, si vraiment vous deviez vendre,
minutes. Le cor,se contragte et tor- pourquoi choisir ceux1à7.
be. C'est une sensation délicieuse] — Parce qu'ils me rapporteront les
que vous éprouvez en faisant usage |Plus grosses sommes. [Voilà pourquoi
Putnam's Painless Corn Batractor.|ie ne pouvais en choisir d'autres, si
Putnam's coûte.pes et se, vend dans | Vous en venez là, L'individu m'a offert
toutesiles pharmacies, # 4) a fun bou prix d'Elisa.. sj cela vous 6on-
EE en vient mieux!
à — Le misérable! s'écria Mme She:
by<.
c Le ph ige.
PAL Au
} us
— Bah! il s'est cru autorisé par là |
imie mère chrétienne.
qu'eije devait lé surveiller, prier pour
lui, l'élever ca chrétien. et mainte-
nant... ae Lu s:a dire, si vous le lui
arrachez pour }: vendre? Et cela
pour épargner un L.1 d'argent! Et je
lui ai dit qu'une me vz'ait mieux que
toutes les ricliesses Ci mode. Pour-
ra-t-elle mê croire en voyait vendre
son enfant? Le vendre, he::! pour
la ruine de son corps et de son âme?
— Je suis bien fâché, Émilie, que
vous le preniez si vivement. Oui, en
vérité! je resr*x« te, vos sentiments,
quoique je ne puisse pas prétendre les
partager entièrement. Mais, je vous la
dis maintenant solennellement, tout
ést inutile... c'est le seul moyen de me
sauver. Je ne voulais pas vous le
dire, Emilie. n2i; voyez-vous, s’il faut-
parler net. cu verdre ces deux-là, ou
vendre lat! Ils doivent partir, ou
tete partiront! Haley possède une hy-
>Jothèque sur moi. si je ne la purge
pas avec lui, elle emportera tout. J'ai
écononiisé, j'ai gratté sur tout, j'ai
emprunté,. j'ai fait tout, excepté men-
&'er.. et je n'ai pù arriver à la balance
de mon compte sans le prix de ces
deux-là.. J'ai dû les abandonner. Ha-
ley avait yn caprice pour l'enfant, il a
voulu terminer l'affaire de cette facon
et non d'une autre... j'étais en son pôu-
voir; j'ai dû pbéir… ,Eussiez-vous
mieux aimé les voir tous vendus ?
On eût dit que Mme Shelby venait
de recevoir le coup mortel. Elle resta
un instant immobile, puis elle se re-
tourna vers sa table, mit sa tête dans
ses mains et poussa comme un gémis-
sement. : he
— C'est la malédiction de Dieu sur
l'esclavage... Amère, “mère et mau-
dite chose! Malédiction sur le maître!
malédiction sur l’esclave!… [J'étais fol-
le de penser que je pouvais faire quel-
que chose de bon avec ce mal mortel...
c'est:un péché que d'avoir un esclave
avec des lois comme les nôtres. Je
l'ai toujours pensé. Mais j'avais aussi.
pensé à dorer l'esclavage; j'espérais, à
force de soins et de bofté, faire aux
miens l'esclavage plus doux que la li-
berté même. folle que j'étais!
— Ma femme, vous devenez tout à
fait abolitionniste.. mais tout à fait.
— Abolitjonniste! s'ils savaient tout
ce que je sais sur l'esciavage, ils pour-
raient parler. Noùs n'ayons pas besoin
d'eux pour nous instruire, Vous savez
que je n'ai jamais pensé que l'escla-
vage fût un. droit; je n'ai jamais eu
volontairement d'esclaves,
— Vous différez en cela de beau
coups de gens pieux, dit M. Shelby.
— Oui, oui, sans doute, dit Mme’
Shelby en “ournant sa montre en or
entre ses doigts fiévreux et distraits)
Je n'ai aucun bijou de prix, ajouta-t-elle
Je lui ai dit
yaut-elle pas quelque chose? Elle a
coûté cher. Pour sauver l'enfant d'El
sa, je sacrifierais tout ce que j'ai, .
.….— Je suis désolé, Emilie, vraiment
désolé que cela vous tienne si fort au
coeur. mais cela ne servirait à rien.
La chose est faite. Les billets de vente
sont signés. Ils sont entre les mains
de Haley. Rendez grâce à Dieu que
le mal ne soit pas pire. Haley pou-
vait nous ruiner tous, et le voilà désar-
mé." 8j vous connaissiez comme moi
quel homme c'est. vous verricz que
nous l'avons échappé belle.
— Il est donc bien dur?
— Eh! mon Dieu! ce n'est pas préci+
sément un homme cruel, mais c'est un!
qui ne vit que_pour le trafic et le lucze:,
froid, inflexible, ineorable comme la
mort et le iombèau. Il vendrait sa pfo-
la pauvre vieille.
— Et c’est ce misérable qui achète
le bon, le fidèle Tom et l'enfant d'Elis4!
Tr Oui, mia chète Le fajt est que
cola m'est bieñ pénible: Je ne veux
mar penser, Haley viendra den
N'ES : «dan, mondl
am!
"
‘années que je connais leurs modestes
mt
Le catarrhe dans le nez==
* e ! -
d'un aîr pensif; mais cette montre nel
homme de sac et de valise, un hominé
pre mére, s'il en trouvait bon prix..!
sans pour cela souhaiter aucun mal '&
AE SU A |
à 2 LUS us Cain à
1 MIN dope
l'en
Quand-les
ressemblait plus en rien à la dotice et
créature qu'elle avait -ét6-jus-
au Elle $e glissa avec précaution
dans le corridor, s'arrêté uu motment À
la, porte de sa maîtresse, leva Îles
mains, comme pour un stlencieut appel *
à Dieu, puis tourna sur ‘elle-même, ot
rentra dans sa chambre, C'était un.
appartement calme ef coquet, au mô-
me étage que celui de sa maitresse.
Voici la fenètre, égayée, pleine de s0-
leil, où elle s'asseyait pour coudre en
chantant; voici l'étagère pour ses I:
vres; vorci, tout près deux, mille pe-
üts objets de fantaisie; #oici les pré-
sents des fêtes de Noël et la «modesto.
garde-robe, suspendue dans le cabinet
ou,rangée dans les tiroir s..: En un thot}
c'était 1A sa demeure, et, après tout,
“une demeure où elle avait été bien.
heureuse! Sur le lit était couché l'an.
fant endormi. Ses longues : bouc-2s
tombaient régligemment autour de son
visfâge insoucieux encore, de sa bouche
rose entr'ouverte; ses petiles: mains:
potelées étaient jetées sur 1a.couvèr-
ture, et sur toute sa face un sourire
se répandait comme un rayon-de solajl. -:
— Pauvre enfant! pauvre être! dit.
Elisa .
te‘sauvera! * ; TR
Pas ùne larme ne tomba sur l'orail-
ler: dans de telles angoisses, le coeur
n'a pas de larmes à donner... il ne ver-
se que du sang, safgnant lui-même, si.
lencieux et solitaire! j
Elisa prit un crayon, un morceau de.
papier, et elle écriWt en toute hâte;
“Ah! madame! clère madame! ne
me prenez pas pour hne ingrate; ne
pensez pas de nial de moi. d'atcumo
sorte. J'ai entendu ce que vous avez
‘dit cette nuit, vous et monsieur. Je vais
vous quitter pout sauver mon enfant. :
Vous ne me blâmerez pas, Dieu-vqus
bénisse et vous récompense pour xp-
tre bonté.” \
Eile plia rapidement sa lettre et y
mit l'adresse; elle-alla Lars un
tiroir, fit un petit L
pour son enfant ét J'attacha
autour d'elle avêèc-un mot
car une mère pense'à
les angoisses deiget
son de joindre.dut paquet-un
de ses jouets favopis; elle pi A un
perroquet enluminé de vivén couleurs
pour le distraire quand'4l faudrait l'é-
veiller. Elle eut assez de peine à faifo
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ete année la mesSë de minuit fut
enlevée avez un brio extraordinaire.
Notre choeur de chant, sous l'habile
direction de M. J.-A. Hébert, fut à la
‘hauteur de la circonstance. Nous félt-
citons tous les membres de la chorale,
en même temps que nous les remer-
cions bien sincèrement. Le “Minuit
Chrétiens” fut exécuté d'une manière
superbe par Mme E. Bélair. Mlle Yvon
ne Thibault, comme toujours, se si
gnala comme soliste, ainsi que Mike,
A. Manseau. A l'offertoire on exécuta
le. ‘‘Hodie natus est” de Rousseau, e:
à la communion, Mme Ghezzi near |
chanta le “Né dans une étable” de |
Gounod. |
Le R. P. Vézina, curé, célébra le |
saint sacrifice, et à l'évangile 11 nous
donna une courte allocution sur Noël |
11 était awéisté à l'autel par le R P.
Chaumont, diacre, et le RP. Brassèyé.
sousdiacre.
Le programme musical sera répété
dimanche prochain, le 2 janvier.”
D .
Quatre perdent la
vie drns l'incendie du
théâtre Winnipeg
Jeudi mat'n, lé feu s'est déclaré
dans le théâtre Winnipeg et l'on s'est
rendu compte immédiatement que l'é-
difice ne pourrait pas être sauvé. Le
chef des pompiers a ordonné à ses
hommes de se tenir à l'extérieur. Ce-
pendant ‘rois d'entre eux ont été tués
par la chute du mur de la façade et
un quatrième est mort le soir à l'hôpl-
taL Neuf autres ont été blessés plus
ou moins grièvement.
L'origine de l'incendie est inconnue
et une enquête est ouverte. Le théa-
tre était fermé depuis quelques sermai-
nes. Il avait été constrult en 1883 et
c'était l'établissement du genre le plus
ancien à Winnipeg.
La population de la ville a été très
affectée par ce désastre qui a jeté le
deuil dans quatre familles, à. la veille
de Noël. Les quatre pompiers victi-
mes du devoir, tous d'anciens soldats
de la guerre, étaient mariés et avaient
de jeunes enfants. La ville leur a fait
d’imposantes funérailles et les dra
peaux ont été hissés à mi-mât sur les
édifices municipaux, en signe de deuil.
Quatre arrestations ont été opérées
sur instructions du commissaire des
incendies. La police refuse de divul-
guer les noms.
———_— 0 De 2———
"M. W.-A. Fournier
M. W.-A. Fournier, agent général de
que, est de retour de New-York où il
assistait à l'assemblée annuelle des
agents généraux. L'an dernier à "pa-
Winniveg une coupe offe’te à l'agent
général qui accusait le plus haut pour-
centage d'augmentation. Cette année
le bureau de M. Fournier e st le deuxiè-
gent général de Toronto.
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—
— Je me trouvais, dit-il, su sommet
écrit Mme Fred Johnson, d
la Compagnie Générale ‘Transatlanti-
reille date, M. Fournier rapportalt à
me sur la liste, la coupe allant à l'a-
Les funérailles de feu Georges Pou-
lain eurent lieu vendredi matin à l'é-
£lise Saint-Edouard, au milieu de pa-
L'inhumation eut lieu
dans le cimetière de la cathédrale de
du défunt. Le service funèbre fut
chanté par le curé, M. l'abbé Rhéaume.
—— 0 D — —
A la caserne
Le sergent-instructeur vient de finir
sa conférence.
— Maintenant, dit-il, nous allons ré-
capituler. Soldat Therrien, venez en
avant; comment feriez-vous pour net-
toyer vntre fusil?
Le soldat Therrien. — D'abord, je
regarderais le numéro...
Le sergent — Le numéro? Qu'est-ce
que le numéro a à faire avec le net-
toyage? Pourquoi regarderiez-vous le
numéro?
Le soldat Therrien — Pour être sûr
que c'est bien mon fusil que je net
toile... !
Deux juifs 1
Deux Juifs, associés dans un petit
commerce quelconque, assistaient tous
tes deux À un mariage. Tout à coup,
Isaac voit arriver près de lui son con-
frère, très énervé.
— Isaac, dit-il, j'ai oublié de barrer
le coffre-fort !…
— Qu'estce que ça fiche, répond
Ishac, nous sommes tous les deux ici!
Au concert
Elle — Ce violoniste me fait penser
à Paderewski!
Lui — Mais Paderewski n'est pas
ua violoniste!
Elle — Lui non plus!
Semelles minces
Nouvelle recrue —— Sergent, j'aime-
Les Poudres à Vers de Miller
ne rendent pas seulement le
système de l'enfant infenable
pour les. vers, mais par leur ac-
tion sur l’estomar, le foie et les
intestins, elles corrigent le man-
que d’appétit, l’état bilieux et
les autres désordres internes
qué créent les vers. Grâce à el-
les, les enfants se développent
et quel que soit l’état dans le-
uel se trouve leur estomac in-
esté par les vers, il s'améliore
aussitôt que le traitement est
commencé.
Le sergént — Tes autres sont-elles
usées? ;
Recrue — Usées! Grands dieux! Mes
semelles sont tellement minces que je
puis marcher sur un cinq sous et dire
s’il est à pile ou face.
Abondance de biens
Elle (d’un physique abondant) — Ne
me faites pas sortir de mon caractère:
11 y a deux femmes en moi!
Lui — C'est donc pour ça qu'il vous
faut autant de robes et de chapeaux!
Bonne proposition
Un Ljalien, de petite stature, avait
épousé une grosse matrone. Il n'en
menait pas large dans la conduite du
ménage. Il reçut un jour une lettre
de la “Main noire” jui disant:
“81, dimanche, vous ne donnez pas
91,000 à notre messager, nous enlève-
rons votre femme”.
Le mari répondit aussitôt:
“Je n'ai pes les $1,000, mais soyez
assurés que votre proposition m'imte
resse beauccup”,
- Le subterfuge trahi
Jean n'aime pas aller en classe le
matin.
il lui dit:
— Jean est malade; 1] ne pourra pas
aller à l'école demain.
— Qui est à l'appare!l? demande le
professeur.
— C'est mon père! répond Jean.
Un bon mouvement
achats à l'étranger s'élevsient À 1,200
Une idée magnifique lui vient. 5e.
nl décroche le téléphone et demande! .. francs et les veutes à. 10,000 ”
le maître d'école. D'une voix enrouée, : 22 dernier. les --importations mon
d'une tour de cent pieds de haut Je
tombe au fond d'une cave. Je me re-
lève... intact. ‘ :
— Eh bien, réplique un Gascon, ÿai}
fait plus fort que ça. Je viens de mous
entendre, j'en tombe. des nues et je
ne ressens das même de secousse.
Le triomphe de l’auto
_Combien y avait-il d'autos ei |
ce, en 1896? Exrctement cent Pour
1925, la statistique en enregistre 747;
956. Avant deux ans, le million sera
atteint. ns.
En 1896, 10,102 chevaux tiraient un
fiacre à Paris. On n'en compte plus
que 44.
Il y a trente ans, l'industrie automo-
bile rapportait à peine mille francs au
Trésor. Aujourd'hui, la somme dépas-
se le millard.
L'automobile occupe, à lui seul, plus
a
tinquiène de la totalité de la main-
d'ueuvre industrielle française.
Au début dé ce siècle, enfin, les
talent à 159,000,000 et les exportations
à 1,927,000,000.
et DD 2—— —
La production mondiale des
automobiles
D'après les chiffres fournis par les
de 400,000 ouvriers, c'est-à-dire plus
— Prévenu, vous avez volé la mon- | #%rvices officiels de statistique du goë-
tre du paignant, un superbe chronomè-| "ernement Ces Etais-Unis, la prodyr
tre de quinze cents francs, qu'aves-vous | tion mondiale des voitures et camions
à répondre? . [automobiles fabriqués en 1925; s'élève
+ — Ah! par exemple, mon président, | r2îit à 4,800,321 véhicules a
je n'ai pas de chance. Pour une fois] Vbici comment se répartirait cette
que j'ai voulu avoir un boa mouvement, | fabrication: ‘
on me le repréche... Etats-Unis, 4175365; France, 117;
000; Grande-Bretagne, 176,197; Cans-
at gares da, 164,359; Allemagne, 55,000; lialie,
était fluet et chétif. 29,573: Belgique, 5,406; Tchéco-Siprs
Jr L'ns de dt en SR ET 0 ee Pne
473; Suisse, 450; Hongrie, 229; Suède,
j'ai été élevé dans éu coton. 0:
Et, devant les sourires incréduies: |, sg Danemark, 75. Soit un total de
— Tenez! j'en ai encore dars lée
. .
oreilles! | Affaiblissement nerveux —
"7... -De plus en plus :|“Après avoir souffert pendant
Un.habitant des bords de ls Geronse! longtemps j'éprouvais un af-
taconte ses aventures: faiblissément nerveux général”,
ne ne eee ee ce me A
\ /
de Weirgor, Wis. “J'étais bie
bas à cette époque et le docteu
déclara que je n’avais plus qu
sie temps à vivre. Depui
ue j'emploie le Novoro du D
ierre, j'ai un bon appétit, «
som profond et ressens 1
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J'ai 61 ans” C'est une surpri
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